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Campagne Interne : Gollnisch, une candidature qui a du sens !

Dés le lancement de sa campagne pour la succession à Jean-Marie Le Pen ,  Bruno Gollnisch avait invité les adhérents du FN à ne pas « confondre les échéances ». Le prochain congrès a pour objet de désigner le nouveau président du FN et non le ou la candidate de notre Mouvement à la Présidentielle de 2012.  Un constat de bon sens qui s’impose de manière croissante dans les esprits, comme en témoigne les réactions des frontistes à l’occasion de la tournée des fédérations entreprise par Bruno et ses équipes. Un constat qui a conduit nombre d’adhérents, de cadres et d’élus du Front à plébisciter l’idée d’un ticket Bruno-Marine.

Le vice-président du FN, refuse d’insulter l’avenir, et affirme qu’il n’est pas rétif à  l’idée d’une candidature de Marine à la  présidentielle de 2012, validée par nos instances,  si la vice-présidente du FN  apparaissait la plus apte à capitaliser sur son nom un vote massif de nos compatriotes. Qui serait assez stupide pour nier la très réelle popularité et l’efficience  médiatique de la fille de Jean-Marie Le Pen ?

Pareillement qui peut contester que Bruno à les qualités requises, d’intellectuel et d’homme de terrain,  pour  diriger le FN, muscler son appareil,  rassembler les forces éparses, mettre en branle la nécessaire réactualisation  de son programme pour tenir compte des nouveaux défis, des évolutions du monde et de notre société, tout en maintenant l’intangibilité de nos  fondamentaux ?

Bruno  a su apporter du sens dans cette campagne, en répondant à l’objet même de celle-ci, à savoir annoncer le cap qu’il  entendait suivre s’il est élu en janvier prochain. Il a énoncé  clairement  ses propositions pour le FN.  Il a tracé  des perspectives stratégiques concrètes, réalistes,  pour renforcer  notre socle électoral.  Il a expliqué pourquoi  le rassemblement  le plus large possible du camp national,  autour du FN,  était une condition préalable avant de partir à la conquête des déçus du sarkozysme, des souverainistes et patriotes, de gauche comme de droite, en déshérence.

Notre pays est à la croisée des chemins. Bruno Gollnisch le rappelait cette semaine,  « le peuple français est submergé par le déclin économique, auquel s’ajoute un déclin culturel, démographique ou encore judiciaire. Mais toutes ces évolutions sont réversibles ». Mais le temps presse. Le FN peut être ce grain de sable capable d’enrayer ce système, pour peu qu’il atteigne la  « masse critique » qui le rendra incontournable et qui attirera à lui de nouvelles figures,  gage d’une recomposition du paysage politique français.

Bruno Gollnisch a fait part de sa conviction que l’UMP va imploser. Parti sarkozyste qui relève de l’auberge espagnole où cohabite  sous la même étiquette d’un côté des adhérents,  quelques élus sincèrement attachés à l’identité et à la souveraineté nationales et de l’autre  des « ténors »,  une direction  largement inféodés à l’euromondialisme.

UMP que Bruno entend mettre en face de ses contradictions en  proposant encore et toujours une  alliance avec la droite parlementaire sur des points précis, issus du programme du Front, afin de les réaliser, donnant-donnant, comme il l’a fait magistralement en 1998 à l’occasion des Régionales. Avec le plein  accord de Jean-Marie Le Pen et du Bureau Politique, il avait alors élaboré  une stratégie visant à faire élire plusieurs présidents de région avec l’appui du FN.

Une stratégie  qui avait fortement ébranlé le système sur ses bases  et dont l’opposition nationale aurait certainement retiré de grands  bénéfices électoraux…  si la scission mégrétiste n’avait  pas cassé quelques mois plus tard  la dynamique frontiste.

Parce qu’il ne peut être taxé d’indulgence vis-à-vis de la droite « aux affaires » et encore moins de mollesse dans la défense des valeurs et du programme de l’opposition nationale,  Bruno est à même d’impulser une nouvelle dynamique au FN. La jeunesse ne s’y est pas trompée,  puisque celle-ci, comme l’atteste notamment ses soutiens et ses équipes, s’est massivement rangée derrière sa candidature.

 

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