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Campagne interne : « De cœur et de conviction, Bruno Gollnisch est des nôtres »

Par Gilles Sibillat, Proviseur à la retraite. Président de l’association SOS École, ex-professeur de mathématiques, Chevalier des palmes académiques, Médaille commémorative de la guerre d’Algérie

 La démocratie a épuisé son potentiel d’attraction par la généralisation de la corruption et la vanité des promesses électorales. Elle a porté atteinte ainsi à une valeur essentielle : le souci du Bien Commun, qui est le propre de la Politique. « Faire de la politique » est une expression désormais péjorative, alors que l’origine, la survie et l’avenir de la civilisation, dans tous ses aspects, ont été et seront tributaires de la politique, dans son acception vraie.

 L’aspect pédagogique et scolaire, qui est la transmission du bien commun d’une nation aux générations futures, n’échappe pas à cette règle. On aura beau faire, le rétablissement d’un système scolaire pertinent sera finalement un acte politique, accompli par des hommes d’État d’envergure et de qualité supérieures. Notre petite association se doit donc de s’intéresser à la politique, à certains moments cruciaux.

 Elle doit éviter l’erreur commise par la plupart des associations de «rapatriés» d’Algérie, lesquels, exilés politiques intérieurs, ont cru généralement devoir affirmer leur apolitisme ; illusion funeste qui les a démunis en leur ôtant toute influence sur l’opinion publique et sur la «classe politique ».

 L’heure de l’un de ces moments importants va sonner incessamment. Il est clair qu’une renaissance scolaire ne peut être qu’une conséquence d’une montée en puissance d’une future confédération des vraies droites nationales et populaires, souverainistes et traditionalistes, républicaines (comme Barrès) ou royalistes (comme Maurras), rassemblées pour un combat contre-révolutionnaire décisif.  Le Front National y a toujours sa place, malgré un certain affadissement qui, depuis trois ou quatre ans, a causé le départ d’un grand nombre de ses cadres et de ses militants, mais qui ne l’empêche pas d’avoir encore un impact électoral non négligeable.

 Or son chef «passe la main » : son successeur sera soit Bruno Gollnisch (son ex-«bras droit» qui fut de tous ses combats), soit Marine Le Pen. Les adhérents feront leur choix en janvier prochain.     

 Le critère sérieux pour départager les deux «admissibles» est à triple ressort : aptitude au commandement suprême (du parti et surtout du pays), fidélité sans faille à notre tradition nationale, culturelle et morale, capacité de rassembler les patriotes dispersés et dissemblables.

 Choisir, c’est éliminer. Puisqu’il faut trancher, pour moi c’est fait : Gollnisch au pouvoir !

 Madame Marine Le Pen a indéniablement des compétences sûres dans le domaine de la communication médiatique. Cette avocate sait défendre le bout de gras dans un débat télévisé. Ses réparties font mouche. On l’y a vue exceller souvent…. il est curieux, voire gênant, de constater que l’une des deux vice-président(e)s du FN, l’une mais quasiment jamais l’autre, est très souvent invitée dans des débats organisés par les pires ennemis de la France française, profonde et traditionnelle….

 Le Capitaine de Frégate Bruno Gollnisch (marine de réserve – cinq galons équivalant à ceux d’un lieutenant-colonel «terrestre ») y sera plus à son aise. Ce capitaine-là est d’une rectitude impeccable sur les grands et redoutables problèmes de société. De cœur et de conviction, il est des nôtres.

 Catholique, imprégné par l’essence française vieille de quinze siècles, juriste éminent et avocat, spécialiste reconnu du Droit international, fin connaisseur de l’Asie, en particulier du Japon, de ses mœurs et de ses lois, et apprécié comme tel par les élites japonaises elles-mêmes, pédagogue averti qui fut choisi par ses pairs pour assurer les responsabilités du doyenné de Lyon III, polyglotte compétent et interlocuteur indiscuté, au parlement européen de Strasbourg, pour les élus représentant les droites nationales et populaires de presque toute l’Europe, diplômé de «Sciences-Po. »-Paris et des «Langues O. », respecté même par son adversaire municipal de l’époque, l’ex-Maire de Lyon Raymond Barre, Bruno Gollnisch est une sommité.

 Entre lui et sa concurrente, il ne devrait pas y avoir «photo à l’arrivée »…. sauf si les adhérents du Front se laissent impressionner par la pression des «médias » qui, visiblement, ont choisi Marine Le Pen et tentent d’assurer sa promotion.

 Entre l’habile porte-parole médiatique et le futur grand homme d’État, toute hésitation serait une grave erreur d’appréciation, voire une faute de goût.

 La démarche politique de Gollnisch est celle d’un homme de réflexion, discret, calme et serein. Le contraire d’un esbroufeur agité et d’une «grande gueule » vulgaire, genre candidat UMP aux présidentielles.

 Pour les démocrates électroniques, «I-podeux », hâbleurs «communicants », tripoteurs d’opinions, magouilleurs de «contacts », barbouilleurs d’«enquêtes» politiciennes et «sondagistes », c’est un lourd handicap.

Pour moi, c’est la raison profonde de mon choix.

 

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