Depuis un an, l’église Saint-Jean-Baptiste d’Avignon est donc la cible des « jeunes » : des jets d’excréments, des tags, des slogans orduriers ou vantant les mérites de l’Islam souillent les murs de l’édifice ; le porche de l’Eglise est maculé d’urine et de déchets alimentaires divers, les paroissiens sont victimes de jets de pierre ou de tirs de pétards. Deux voitures ont été incendiées contre le mur de l’église; au début du mois le cyprès de 10 mètres situé tout près de la porte du presbytère a été livré aux flammes ; une paroissienne a été agressée et menacée avec ces mots : « On va te brûler toi et ton église ».
Député-Maire UMP d’Avignon, Marie-José Roig garde la tête dans le sable. La liberté de culte existe-t-elle encore dans ce quartier pudiquement qualifié de « populaire » par la novlangue médiatique ?
Preuve de la gravité de la situation même le très modéré journal Famille Chrétienne a tiré la sonnette d’alarme dans son édition du 23 novembre en donnant notamment la parole au Père Gabriel Picard d’Estelan en charge de cette église. « Les environs de l’église sont composés quasi exclusivement de logements sociaux. Y vit une population modeste dont la moitié environ est de tradition musulmane selon les estimations du Père Gabriel. À l’heure de la sortie des classes, de nombreuses femmes voilées passent à proximité de l’église pour rejoindre l’école du quartier ».
« Le Père Gabriel ne croit pas une minute à des actes antichrétiens (…°). Néanmoins, le prêtre sait que des courants religieux fondamentalistes sont à l’œuvre dans le quartier. « Lorsqu’ils rencontrent un mal-être chez des jeunes dont les parents sont dépassés, ces religieux fondamentalistes peuvent devenir dangereux». Murielle Botella, l’adjointe au maire d’Avignon. maire du quartier Est dont dépend l’église Saint-Jean-Baptiste est il encore rapporté explique que « nous rencontrons les mêmes problèmes avec l’école, la maison de retraite… Le quartier est sensible(…) ». Sensible à la présence de « chrétiens » ?
« De son côté, Mgr Jean-Pierre Cattenoz, l’archevêque d’Avignon, confie avoir également croisé de semblables jeunes (sic). « Ma croix pectorale est parfois l’objet de moqueries de jeunes Français d’origine maghrébine. Quand je leur dis que c’est le pape Benoît XVI qui me l’a donnée, ils me répondent : “C’est qui celui-là?”, raconte le prélat ».
« Nous sommes à un tournant de l’histoire religieuse de notre pays », poursuit Mgr Cattenoz (…°) les familles “gauloises”, traditionnellement chrétiennes, ont en moyenne deux enfants. Dans les familles musulmanes vivant en France, on approche plus souvent quatre, cinq, voire six enfants. Partant de là, on peut penser que la France sera à majorité musulmane dans vingt ou trente ans », prédit l’évêque. Il ajoute, avec un brin de provocation : « J’ai déjà vécu quinze ans en terre d’islam. Je suis donc prêt à vivre dans une France à majorité musulmane. Simplement, je m’interroge sur les conditions de notre cohabitation». A dire vrai, nous aussi.
« Pour lutter contre le racisme qui élève des murs entre nos communautés et développer le dialogue, Mgr Cattenoz souhaite créer dans le Vaucluse une association composée de représentants de toutes les religions » précise encore l’article.
Grâce à ses relais associatifs, humanistes et aux « idiots utiles », le système entend coûte que coûte imposer dans les têtes l’immigration de peuplement. Hors de ce credo, point de salut mondialiste.
Comme le notait l’écrivain Jean Raspail au moment des émeutes de Clichy-sous-Bois, cette propagande est imposée à des « Français de souche, matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de l’accueil à l’autre , du partage cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites antiracistes, conditionnés dès la petite enfance au métissage culturel et comportemental, aux impératifs de la France plurielle et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne ».
Il ya plus de vingt ans, le FN avait lancé une affiche qui fit alors grand bruit qui avait pour slogan « Français, ouvrez les yeux ». Est-il besoin de préciser qu’elle est plus que jamais d’une brûlante actualité ?