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Le ticket Bruno-Marine plébiscité par les adhérents

Une centaine d’ adhérents étaient avant-hier  à Nîmes pour écouter Bruno  Gollnisch, le lieu choisi s’étant finalement  avéré trop petit pour accueillir les frontistes. Ils étaient 250 hier  à Cuers   pour recevoir le vice-président du FN  dans une très chaude ambiance. Propositions pour la bonne marche de l’appareil frontiste,  défense des « fondamentaux »,  des « identités régionales si elles ne portent pas atteinte à l’unité nationale »,  stratégie électorale, fiscalité, Europe… beaucoup de sujets ont été abordés avec maestria par Bruno à qui cette campagne de fond convient parfaitement.

Dans le Var,  il a tenu aussi à rappeler qu’il n’acceptait pas les attaques indignes   l’accusant de trahir le FN parce qu’il jugeait louable, dans le domaine du possible, au cas par cas, et en conformité avec la décision de nos instances,  de réintégrer ceux « qui  ont eu tort de partir mais qui  ne l’ont pas fait pour des motifs abjects ».

 Bruno  a relevé que  Louis Aliot, ex secrétaire général du FN  était « cohérent »  dans son refus  actuel de « pardon des offenses », puisqu’il s’opposa toujours systématiquement à la réintégration des anciens du  MNR comme Nicolas Bay notamment. Au nom de l’intérêt national, Bruno avait approuvé « l ’Union patriotique » avec Bruno Mégret mise sur pied par Jean-Marie Le Pen en 2007…laquelle fut  rapidement enterrée par Marine et Louis qui y étaient opposés.

 « Quand on monte au cocotier il faut avoir la culotte propre » indique un sage proverbe antillais. Aussi,  le vice-président du FN, dont toute la vie politique témoigne de sa fidélité à notre Mouvement, a durci le ton en précisant qu’il n’acceptait pas les critiques violentes  de ceux qui affirment qu’il est  le candidat  des dissidents. A fortiori quand celles-ci émanent d’ex mégrétistes, de  gens qui  ont prêté leur nom à une tentative visant à s’emparer du FN par des manœuvres déloyales et malhonnêtes.  Ce qui est autrement plus grave que de quitter le FN, plus ou moins bruyamment pour créer un autre parti…

 « Je ne suis pas le représentant des vieux cons et des fascistes. Je suis un homme moderne, mais on peut être moderne et enraciné dans les traditions » a encore déclaré Bruno,  qui a constaté de nouveau à quel point l’idée d’un ticket Bruno-Marine à la tête du FN était plébiscité par les adhérents.

 Certes,  croit savoir  France Soir « en digne héritière de son père, Marine Le Pen n’est pas prête à partager le pouvoir ».  « L’efficacité politique, tonne-t-elle, commande que le chef du parti soit aussi le candidat à la présidentielle: dans l’histoire politique, cela s’est toujours vérifié. Faire le contraire, ce serait aller dans le mur ! ».

 Nous estimons pour le coup que Marine se trompe puisque dans notre histoire politique, comme dans celle des autres partis des démocraties occidentales, le candidat victorieux  ayant atteint la magistrature suprême ne fut  pas « toujours » le président du parti appuyant sa candidature.

  Enfin, comparaison n’est pas raison et  cette idée du binôme Gollnisch président du FN , Marine candidate en 2012,   est perçue par les adhérents comme le meilleur gage de l’unité du FN,  du respect de ses sensibilités et  d’efficacité politique.

Ce qui importe, c’est de faire en sorte que les talents de chacun soient utilisés au mieux  de leur efficacité pour créer une dynamique électorale  profitable à nos idées. « The right man at the right place »,  selon l’adage anglo-saxon.

 Une  formidable communicante comme Marine n’apparaît pas aux yeux de beaucoup de nos amis comme bénéficiant de l’ensemble des  qualités qui sont celles de  Bruno pour assumer la présidence du FN. En outre, Marine n’ayant pas avancé lors de cette campagne interne de différences doctrinales majeures avec Bruno,   au nom de quoi pourrait-elle craindre un FN dirigé par ce dernier ?

 « Ni marque de repli » ou « de défiance », «  ni manque de confiance en soi », ce  vœu de Bruno de donner à Marine la place qu’elle mérite s’il est élu à la présidence du FN,  s’inscrit au contraire dans sa foi en la capacité de notre Mouvement à créer une synergie capable de l’imposer comme une force politique incontournable.

Evoquant de nouveau   l’idée de ce fameux ticket à Cuers, Bruno Gollnisch a rappelé : «   Je n’ai qu’une boussole à mon action,  c’est l’intérêt du FN et de la France », des  propos salués, comme à chaque fois qu’il les a prononcés ces derniers mois,  par  des salves d’applaudissements.

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