Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Procès le Pen : « une véritable police de la pensée …»

Le 28 octobre dernier, la  procureure Claire Donnizaux avait réclamé  deux mois de prison avec sursis,  un an d’inéligibilité et une amende de  20 000 euros d’amende contre Jean-Marie Le Pen  au chef d’incitation «  à la haine envers la population musulmane et les personnes d’origine algérienne ». En cause,  l’affiche  diffusée en février 2010, lors de la campagne des élections régionales par le FNJ ,  « Non à l’islamisme ».  Elle représentait une femme intégralement voilée à côté d’une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient des minarets –voir nos  articles en date du 9 mars et du  29 octobre. L’action  était intentée à la suite des  plaintes déposées par le journaliste algérien Mohammed Sifaoui,  deux officines antinationales, l’une  proche de l’UMP, la Licra d’Alain Jakubowicz, l’autre du PS, SOS racisme présidé par Dominique Sopo.

Bruno Gollnisch avait apporté son soutien au président du FN face à cette nouvelle attaque de la police de la pensée et du lobby de l’immigration contre la liberté d’expression.

 Le vice-président du FN  s’est félicité hier soir à Nice   de la relaxe prononcée quelques heures auparavant par le tribunal correctionnel de Paris qui  a considéré que Jean-Marie Le Pen n’était « ni l’auteur de l’affiche en cause, ni le responsable des sites sur lesquels elle avait été diffusée ». Le tribunal s’est déclaré  incompétent territorialement concernant l’utilisation de cette affiche. Les magistrats parisiens ne se sont donc  pas prononcés sur le fond du dossier mais ont débouté les plaignants pour des questions de forme…

 « Je (me) réjouis profondément de cette relaxe) a déclaré hier Bruno, mais je considère que les réquisitions de la procureure de la République étaient absolument indignes », a-t-il expliqué au journaliste de l’Afp présent, en marge de sa réunion publique.

« Je trouve particulièrement troublant  et scandaleux que le ministère public ait osé demander la déchéance des droits civiques et de famille et la déchéance du mandat à l’égard d’un patriote irréprochable, le président d’une grande formation politique française qui avait édité une affiche protestant contre l’islamisme, ce qui n’est pas l’islam ».

« J’estime que ces réquisitions (…) sont extrêmement inquiétantes a-t-il ajouté, même si elles n’ont pas été suivies fort heureusement par le tribunal car elles traduisent une volonté de la part de certains magistrats de s’arroger un contrôle sur l’expression, une véritable police de la pensée dont je vois avec inquiétude les développements dans notre pays ».

La rage des militants antinationaux s’est d’ailleurs violemment exprimée hier. Proche de Bertrand Delanoë, Conseiller de Paris (PS) depuis 2008, ancien Président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF),  l’un des principaux  avocats de SOS Racisme, Me Patrick Klugman, a laissé éclater son indignation : « (la) responsabilité (de Jean-Marie le Pen était évidente! », a-t-il fulminé.

Ancien président de la Licra, l’élu sarkozyste Patrick Gaubert, était aussi vert de rage  J’ai du mal à comprendre la justice. Dans un premier temps, elle décide de retirer les affiches. Maintenant, elle le relaxe! (…) On ne peut pas accepter ce genre d’affiche, sinon on accepte tout. Le Pen veut faire croire que les musulmans sont tous des fondamentalistes, ce qui n’est pas vrai. Il devait être condamné. ».

 Gaubert et ses amis  veulent surtout nous faire croire qu’ils sont  incapables de comprendre le contenu de cette affiche qui ne met pas bien évidemment tous les musulmans dans le même panier. D’autant que comme Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch n’ont cessé de le répéter, le FN n’est pas en guerre contre l’islam mais contre la politique d’immigration massive qui rend justement possible sur notre sol le développement conjoint  d’un communautarisme et d’un prosélytisme ethnico-religieux, un phénomène particulièrement inquiétant.

Quitter la version mobile