C’est ce qu’ont compris les adhérents du FN quand ils expriment leur souhait d’une collaboration étroite entre Bruno et Marine. Le FN n’est en effet ni « un club de boules », ni une machine à distribuer des « bâtons de maréchal », ni même une monarchie héréditaire. Ce sont dans l’idéal bien évidemment les mérites, les qualités intellectuelles et morales, le courage, la détermination, la capacité de travail qui doivent déterminer la place de chacun dans l’appareil frontiste.
A cette aune, c’est sans conteste Bruno qui est le mieux à même de présider le FN. C’est d’ailleurs tellement évident que les « grands » médias ont décidé de ne plus inviter Bruno –ou d’annuler ses passages prévus- dans les émissions politiques de cette fin d’année…
C’est de nouveau ce qu’a rappelé Bruno Gollnisch lors de son déplacement en Corse cette fin de semaine devant les adhérents qui ont eu le courage de braver les conditions climatiques épouvantables qui ont transformé les routes de l’Ile de Beauté en véritable cauchemar tandis que plusieurs cols étaient bloqués par la neige. Cette réunion a même démarré à la bougie suite à la coupure de courant générée par les orages qui se sont abattus sur Ajaccio.
« Je ne suis pas candidat à la présidence du FN parce que j’ai été longtemps le second de Jean-Marie Le Pen mais parce que je crois avoir les qualités nécessaires pour lui succéder » à déclaré le vice-président du FN aux frontistes et à la journaliste de France 3 Corse.
Il a souligné pareillement qu’il fut « l’artisan d’un certain nombre de succès du FN », directeur de campagne de Jean-Marie Le Pen lors de l’extraordinaire présidentielle de 2002, mais qu’il sait aussi affronter revers et persécutions avec une loyauté et une fermeté indéfectibles ».
« Je suis un homme moderne, porteur de propositions nouvelles » a-t-il ajouté, mais la «modernité n’est viable que si elle est enracinée dans la tradition (…). Je suis candidat pour l’élargissement de notre famille d’esprit (…) à tous ceux qui défendent leurs identités contre les ravages du mondialisme ».
Un discours qui a fait mouche et qui a rallié à la candidature de Bruno plusieurs adhérents présents très indécis…. La confirmation en quelque sorte de cette observation que nous confia le regretté Jean-Pierre Stirbois. « C’est toujours dans la boîte aux lettres située au fond d’une petite rue difficile d’accès que le militant FN ne doit pas oublier de déposer son tract disait-il. Justement parce qu’elle est difficile d’accès et de ce fait qu’elle accueille moins de prospectus politiques. Le message du FN n’en aura que plus d’impact ».