En présence du Premier vice-président du FN, Roger Holeindre, et après les brèves allocutions de la toujours très souriante Secrétaire départementale de Paris Annie Philippon et de la toujours très élégante Marie-Christine Arnautu, ex tête de liste aux régionales en Ile-de-France, Thibaut de La Tocnaye, responsable notamment des « Argumentaires » du FN a « ouvert le feu ». Il a rappelé le lien indissociable existant entre les thématiques sociales et nationales qui structurent le programme frontiste. Et à quel point le candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen était à la pointe de ce combat pour nos libertés économiques, la défense des travailleurs français et de nos entreprises contre les ravages du mondialisme.
Dans son discours d’une heure qui a suivi, Bruno Gollnisch a énoncé comme à chaque fois la stratégie qu’il estimait gagnante pour notre Mouvement et nos idées, ses propositions concrètes pour renforcer l’armature du Front National et améliorer son mode de fonctionnement, le rendre encore plus incontournable.
Les sites de l’hebdomadaire Le Point et du Parisien se sont attachés au plagiat par Bruno de la fameuse formule de Martin Luther King, « Cette nuit, j’ai fait un rêve ». « J’ai rêvé que le Front national avait gagné les élections. Toutes les élections ! (…). Quelques mois après la victoire du FN, une quantité d’endroits comme Clichy-sous-Bois, Fontenay-aux-Roses, Vaulx-en-Velin étaient redevenus les pimpants villages français d’autrefois. Les prisons étaient vidées d’un tiers de leurs prisonniers étrangers, partis purger leur peine dans leurs pays d’origine », «beaucoup d’étrangers en étaient repartis (…) le plus grand nombre spontanément dès l’annonce des mesures de préférence nationale».
Dans cette France qui repart du bon pied, une vigoureuse politique familiale et de soutien à la natalité française est lancée, le protectionnisme intelligent théorisé par le prix Nobel Maurice Allais mis en place, « le code du travail est divisé par 5 et le code des impôts par 10, les troupes françaises se retirent de l’Otan et d’Afghanistan, Jean-Marie Le Pen préside le Conseil constitutionnel, et Marine devient «ministre de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement».
Pour casser les reins des hiérarques de Etablissement qui se partagent le pouvoir depuis des décennies pour le plus grand malheur de notre pays, « pour que ce rêve demeure possible, il faut d’abord que le Front national accueille en son sein la famille nationale toute entière » a de nouveau affirmé Bruno.
Il a insisté sur la nécessité de rassembler, de se mettre en situation d’accueillir au FN les « blocs » de patriotes sincères qui pourraient se détacher du « conglomérat hétéroclite qu’est l’UMP », mais aussi les partisans de Philippe de Villiers tout comme ceux de « la gauche patriotique » incarnée par Jean-Pierre Chevènement. le vice-président du FN a même évoqué, « au nom de l’ouverture », la présence souhaitable de ce dernier, en charge des questions de Défense nationale dans son shadow cabinet…
Thomas-Edward Lawrence, dit « Lawrence d’Arabie » écrivait : « Tous les hommes rêvent, mais pas également. Ceux qui rêvent la nuit, dans les replis poussiéreux de leur pensée, s’éveillent le jour et rêvent que c’était vanité. Mais les rêveurs de jour sont des hommes dangereux, car ils peuvent agir leur rêve les yeux ouverts, pour les rendre possible ».
Cet homme « dangereux » pour le système, et qui ne se contente pas de rêver la nuit, comme tout à chacun, c’est bien Bruno Gollnisch… ouvrez les yeux !