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Banlieues, classe politique : les « harkis » de l’Empire Etats-uniens

Les documents portés dernièrement  sur la place publique par Wikileaks  ont simplement confirmé des informations ou des inclinaisons politiques connues du plus grand nombre. Il en va de même avec celles rapportant que les Etats-Unis sont engagés dans une active stratégie d’influence  vis-à-vis des minorités issues de l’immigration non européenne en France.

 Au sujet de cette offensive américaine dans nos banlieues,  Minute évoque cette semaine « les programmes américains destinés à former les futurs «leaders  français issus des minorités », dont ont « bénéficié » , « Hakim El Karoui, fondateur du Club XXIe siècle, Amirouche Laïdi, adjoint au maire UMP de Suresnes et président du club Averroes, Karim Zeribi, président de la Régie des transports de Marseille ou Sihem Habchi, la présidente de Ni putes ni soumises. »

 « Le 2 décembre dernier, le consulat américain de Lyon a lancé l’association Confluence pour le Respect et la Diversité. Pour la première fois, un consulat américain est à l’initiative de la création d’une association de promotion de la «diversité» en France et siège au sein de son conseil d’administration, à travers son attaché culturel, Victor Vitelli. »

 « Les personnalités afro-maghrébines sont formées par l’une des fondations privées américaines les plus puissantes en France, la French American Foundation dont le  but  est  «d’améliorer les relations, promouvoir le dialogue et renforcer les liens entre la France et les Etats-Unis».

  Une  French American Fondation poursuit Minute qui a formé au cours de ses séminaires «de nombreux ministres du gouvernement actuel et des précédents» comme Nathalie Kosciusko-Morizet (2005), Jacques Toubon (1983), Arnaud Montebourg (2000), Pierre Moscovici (1996) et «plusieurs hauts responsables de la presse écrite ou parlée, des présidents d’entreprises cotées au CAC 40 ou des secteurs de services et de haute technologie, mais aussi des artistes, écrivains, scientifiques».

 « Après les émeutes de 2005, est-il encore expliqué  le programme Young leaders a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Ainsi, Lynda Asmani, membre du Nouveau Centre et ancienne responsable UMP, Hakim El Karoui, fondateur du Club XXIe siècle ou Najat Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal, ont fait partie de ses dernières promotions. Ils deviennent pour les Etats-Unis de précieux relais d’opinion auprès des communautés afro-maghrébines en France. »

Le 9 juillet dernier, nous évoquions sur ce blog les informations publiées sur cette opération dans Le Monde ou encore sur Canal plus, selon lesquelles des « employés de l’ambassade américaine », et dernièrement encore des membres du staff de campagne de Barack Obama,  sont  envoyés  en banlieues pour recruter de « jeunes  talents » avec l’aide d’autre « jeunes », encartés à l’UMP, au PS ou chez les Verts.  Les « jeunes » qui sortent du lot, jugés utilisables,  se voient proposer des séjours de deux à trois semaines aux Etats-Unis pour approfondir leurs réflexions sur leurs sujets d’intérêt.

Le reportage de Canal plus relevait  également que Nicolas Sarkozy et François Fillon ont bénéficié en leur temps de ce même programme de « détection »  lancé par un  gouvernement américain  qui mise  « sur un changement socio-démographique en France ».

 Cette « offensive de charme » auprès de la France plurielle,  le journaliste du Monde, Luc Bronner  l’expliquait comme une volonté   «  d’identifier les  futurs leaders », notamment  « issus des minorités » et principalement  les « leaders musulmans depuis le 11 septembre 2001 ».  Cette opération de séduction  des « (futurs) leaders  musulmans dans les pays occidentaux est une des clés » des « futurs  rapports  (des Etats-Unis) avec le monde musulman » indiquait-il.  

Peut-on reprocher aux Etats-Unis de défendre ce qu’ils estiment être leurs intérêts –du moins ceux de la caste régnante- en consolidant leurs positions chez nous ?

 Cette stratégie d’influence,  menée conjointement avec  « la  promotion mondiale de la diversité »,   ne rencontre aucune opposition de la part de ceux  qui sont normalement  en charge de la défense des intérêts de la France. Cette offensive yankee  confirme  surtout que notre pays  est bel et bien  devenu une simple colonie de « l’Empire ».

L’oncle Sam  fait ses courses « chez nous »  à la recherche de « harkis » pour y  promouvoir le modèle de société obligatoire énoncé brutalement par général Wesley Clarck, membre  du parti démocrate, ex commandant des forces de l’Otan lors de la guerre d’agression  contre la Serbie : « il ne doit « plus y avoir de place au XXIème siècle pour des nations ethniquement homogènes ».

Le militaire ne relayait en l’occurrence que le   nouveau credo des maîtres de Washington, qui ont trouvé en Barack Obama un « pion » idéal…  et au sein de notre classe politicienne des relais serviles.   

 

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