En marge de celle-ci, Bruno a répondu une nouvelle fois aux questions qui décidemment obsèdent les journalistes : NON, « Marine Le Pen n’est pas une ennemie, elle est une concurrente ». NON, il n’a pas besoin de dénigrer sa concurrente pour mettre en exergue ses qualités. NON, la compétition médiatique n’est pas équilibrée, Marine étant « un peu la favorite, au moins de la chaîne d’Etat France 2 qui l’a invitée et qui lui a consacré des reportages » à sept reprises ces derniers mois ; alors qu’il n’a pas eu lui « l’aumône de quelques secondes » de la part de la même chaîne.
OUI, « Je ne m’estimerais pas humilié ou diminué en quoi que ce soit de présenter la candidature de Marine à la présidence de la République si elle a plus de chances que moi de réunir un grand nombre de suffrages. »
OUI, il s’estime le mieux placé pour élargir l’audience de la famille nationale des villiéristes en déshérence à la gauche patriotique en passant les déçus du sarkozysme, « lorsque l’UMP, dont on voit déjà les fissures, volera en éclats et explosera après l’échec de Sarkozy. »
OUI, il considère qu’il a les « épaules » d’un présidentiable, ce que résumait le quotidien Le Progrès le 12 décembre dernier : « Avocat international, professeur d’université, polyglotte, spécialiste des civilisations orientales, Bruno Gollnisch ne craint pas la comparaison avec Marine Le Pen quand on évoque avec lui l’échéance capitale de 2012. Ni d’ailleurs avec les autres prétendants à la présidence de la République, dont il semble trop bien connaître les limites et les capacités… »
OUI, la diabolisation de Marine dans l’affaire dite de « l’Occupation » confirme de manière éclatante son analyse selon laquelle on ne décide pas de sa dédiabolisation si le système ne donne pas son feu vert, mais que cela n’empêche pas les Français, bien au contraire, de se rallier toujours plus nombreux aux analyses du FN.
OUI, son « combat français », ses propositions pour la bonne marche du Front National, ses thèmes de campagne pour « redonner vie à l’identité française, à l’activité française », « protéger la vie des Français », sa stratégie de rassemblement, de lutte contre l’euromondialisme, son refus de courber l’échine devant « le discours dominant », rencontrent un grand écho auprès des adhérents.
OUI il est « fier » d’être le candidat « anti systéme », du refus du masochisme et de la repentance.
OUI, il «ne doute pas un seul instant de la victoire », de ses chances de succéder à Jean-Marie Le Pen !