Une démonstration appuyée par le passage de Marine dimanche au « Grand jury RTL-LCI-Le Figaro » au cours de laquelle elle a repris les analyses traditionnelles de notre Mouvement sur les ravages de l’euromondialisme, mais aussi insistée sur la nécessité de sortir rapidement de l’euro. Un point de son discours qui lui a valu, rapporte Les Echos, les critiques virulentes d’un Nicolas Sarkozy ou de la patronne du Medef, Laurence Parisot.
Nous touchons là à un point sur lequel existe une vraie divergence tactique entre Bruno et sa concurrente. Certes, le vice-président en charge du programme du FN reste un partisan convaincu de la nécessité pour notre pays de retrouver sa souveraineté monétaire.
Mais il s’agit aussi d’avancer des propositions aussi crédibles que cohérentes, de ne pas pêcher par naïveté ou illusions et de se garder de toute démagogie. C’est pourquoi, et il l’a rappelé hier sur le plateau de Robert Ménard sur I-télé, Bruno a jugé qu’en cas d’arrivée au pouvoir, le FN devrait avoir l’intelligence de conserver l’euro au moins dans un premier temps, pour éviter les attaques spéculatives contre notre monnaie.
Position qui permettra de renégocier immédiatement sur de bonnes bases les traités avec nos partenaires afin que nous recouvrions au plus tôt, mais aussi dans les meilleures conditions, notre indépendance.