Nous sommes d’ailleurs persuadés que les adhérents qui désigneront Bruno au poste de président du FN, ce qui reste pour nous une hypothèse assez certaine, ne le feront pas pour « humilier » qui que ce soit. Mais tout simplement au nom de la conviction qui est la leur qu’il est le plus à même d’occuper une fonction qui commande de posséder des qualités et une force d’âme bien présentes chez lui.
Sur France Culture, le « Menhir » a ainsi rappelé qu’il continuerait à jouer un rôle de tout premier plan au FN après le Congrès –« Je n’empièterai pas sur les prérogatives des responsables qui auront été désignés par le congrès, mais je pense que s’ils me sollicitent, je ne manquerai pas de leur donner mon avis», a-t-il expliqué- mais que s’il soutenait sa fille dans ce scrutin, il était « dans la norme des choses» que son concurrent « fasse un bon score ».
Manière polie de rappeler que ce sont l’ensemble des adhérents qui ont entre leurs mains l’avenir du FN et que l’expression d’une divergence avec la famille Le Pen n’est pas un crime !
A tel point d’ailleurs que des adhérents indécis dans leur choix entre Bruno et Marine, soucieux de l’unité du Mouvement chère à l’ensemble des responsables du FN, ont décidé de suivre la consigne implicite de ce « proche » de Marine interrogé par le JDD, en votant au dernier moment en faveur de Bruno afin d’éviter ce risque « d’humiliation » qui taraude certains…
Un mouvement de rééquilibrage, pour compenser le large ostracisme médiatique qui a frappé Bruno, que nous encourageons à amplifier. Les incertains doivent donc voter Gollnisch pour rassurer les marinistes…et les convaincus aussi !