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Immigration-islamisation : les Européens font front ?

Deux nouvelles ont fait bondir le cœur des vierges ces dernières heures : la volonté de la Grèce de construire un mur de 12,5 km entre les villes d’Orestiasa et de Vissa sur sa frontière avec la Turquie  pour se protéger de l’immigration clandestine, principalement turque, pakistanaise et africaine.  La Grèce accueillerait  90% de l’immigration clandestine européenne. Et Le Figaro citait aujourd’hui les propos d’une femme de gauche,  Elena Panariti, députée du Pasok qui expliquait que  l’érection de ce  mur équipé de  caméras thermiques et de capteurs s’inscrit dans le cadre d’une « nouvelle stratégie  qui permettra de faire pression sur l’Union européenne qui n’a pas pour le moment de politique migratoire». Encore un sujet qui pourrait animer les débats chez nos socialistes français, après celui  des 35 heures et sur lequel il serait également assez drôle d’entendre  réagir un Manuel Valls et un Benoît Hamon par exemple…

L’autre information qui a fait grand bruit c’est bien  évidemment ce sondage  Ifop, publié mardi par Le Monde concernant l’image des Musulmans en France et  en Allemagne. Un sondage  dont le résultat est à appréhender au regard de l’exaspération,  des inquiétudes de nos compatriotes et de nos cousins germains devant la colonisation de quartiers  entiers par l’immigration arabo et afro musulmane ou turco-musulmane. Comme l’ont souvent répété Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch,  à l’époque où il n’y avait que 100 000 musulmans en France la religion du prophète n’était pas un problème et la peur de  l’islam (« islamophobie ») inexistante… Sondage qui exprime de manière plus générale la perception  de l’échec de l’assimilation.

Cette enquête d’opinion relève qu’une majorité de Français ne serait  pas opposée à voter pour un maire musulman, ce qui a réjoui notamment Fadela Amara, ex présidente de Ni putes Ni soumises et ex du gouvernement Fillon,  même si ce pourcentage est en baisse par rapport à la précédente enquête de 1994.

Pour autant, à peine plus d’un Français sur cinq (22%) et moins  d’un Allemand sur quatre (24%)  voient dans l’islam «un facteur d’enrichissement culturel», alors que la communauté musulmane est jugée «plutôt (comme)  une menace sur l’identité de leur pays» par 40% des Français et 42% des Allemands – entre 41% et 44% des sondés de 25 à 65 ans partagent ce constat.

Il est cependant intéressant de noter la différence d’approche chez les plus jeunes entre Français et Allemands. Outre-Rhin, les plus inquiets  vis-à-vis des musulmans  sont les 18-24 ans (47%), pourcentage chutant à 28% dans cette tranche d’âge en France…

Alors que  59% des Français  sont opposés au port du voile dans la rue (32% en 2003), qu’un tiers des sondés associe à l’islam   «le rejet des valeurs occidentales» (contre 17% dans un précédent sondage sur ce thème en 2001)-  cette religion  est associée au mot « fanatisme » et « soumission » souligne Le Monde. Religion, culture musulmane qui seraient la raison essentielle de l’échec de l’intégration.  Le « racisme » et « le manque d’ouverture » de certains « gaulois » et « germains » ne sont cités que par 18% des premiers et par 15% des seconds.

Aussi, bien  plus encore qu’au phénomène de ghettoïsation géographique,  ce sont aux  « différences culturelles » pour 40% des sondés français  et 34% des sondés allemands, et plus précisément  à l’attitude des musulmans eux-mêmes  pour  61% de nos compatriotes interrogés  et 67% de nos voisins qui expliquent l’échec de « l’intégration ».

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