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Le fond du problème

La question de l’Islam fait désormais largement débat, notamment la répercussion dans nos assiettes de la présence musulmane dans notre pays. Mais aussi  ses conséquences sur la souffrance des animaux, les  religions juives et musulmanes ayant obtenu une dérogation à  une directive européenne, obligeant à l’étourdissement préalable de l’animal abattu. Le Figaro s’arrête aujourd’hui sur la campagne d’affichage lancée par sept associations, dont l’association Brigitte Bardot, contre l’abattage rituel. « Selon la Fondation Brigitte Bardot, plus de 60% des ovins-caprins, 28% des gros bovins et 43% des veaux seraient ainsi abattus sans étourdissement (toutes religions confondues), alors que les pratiquants musulmans et juifs ne représenteraient environ que 7% de la population française »…

En septembre dernier est-il encore  rapporté,   Nicolas About, sénateur du Nouveau Centre, déposait une proposition de loi visant à établir un quota d’abattage rituel par abattoir ainsi qu’un étiquetage spécifique des viandes. Un mois plus tard, une seconde proposition était faite par un député UMP, Nicolas Duihcq, soutenu par d’autres députés tels que Christian Vanneste. »

Un thème certes sensible, même si l’on constate que dans les « grands » médias,   la question religieuse fait figure d’écran de fumée pour cacher le problème de fond, celui de la poursuite de l’immigration de peuplement.

Le site Polemia s’est arrêté  il ya quelques jours sur le fait que  « Pour la première fois dans l’histoire, le gouvernement français a délivré en 2010 plus de 200 000 nouveaux titres de séjour (long ou moyen) pour les pays tiers (hors Union européenne et Espace économique européen). Sur les onze premiers mois de l’année 2009, on totalise ainsi 182 400 admissions soit une progression de 11,5% par rapport à la même période de 2009 (157 000 admissions).

Il est expliqué que   « La hausse concerne tous les motifs d’immigration . Tous les chiffres cités ci-dessous concernent seulement les onze premiers mois des années 2009 et 2010. »  L’immigration familiale (76 000 entrées à ce titre   en 2010,  70 150 en 2009)  progresse à nouveau de 10% . «  La partie principale de cette immigration correspond à hauteur de 48 500 personnes à ce qu’on appelle les  familles de Français . En réalité, il s’agit d’une immigration  nuptiale (…) : beaucoup de bi-nationaux –franco-magrébins, franco-africains, franco-turcs- vont chercher le promis ou plutôt la promise dans le pays d’origine de leur famille. »

« Ce mouvement concerne d’abord des jeunes hommes qui vont chercher des femmes au  bled  mais aussi les jeunes filles dont les mariages sont  arrangés . Dans un deuxième temps, les parents, les frères et sœurs et les neveux des nouveaux mariés obtiennent un motif pour venir en France. Ce transfert de population est en progression constante depuis 15 ans. »

« Malgré un chômage en hausse relève encore Polemia, , l’immigration professionnelle progresse de près de 10%, passant de 22 000 à 23 600. Il est vrai qu’une partie de ces « admissions » sont en fait des régularisations. » D’autant que « dans beaucoup de cas, l’administration a peu de pouvoirs réels : elle est entravée dans un tissu de conventions internationales et de jurisprudences immigrationnistes que les gouvernements successifs ont laissé s’installer au cours des 40 dernières années. Le rééquilibrage entre « immigration subie » et immigration choisie » est donc un leurre. Sans réelle volonté politique, il n’y a guère de marge de manœuvre à part… augmenter l’immigration professionnelle et l’immigration d’étudiants, ce qu’a fait le gouvernement. »

 Pour stopper l’immigration de peuplement, explique cet article à la suite de ce que ne cesse de répéter Bruno Gollnisch,  « il n’y a pas d’autre solution que de recouvrer la pleine souveraineté française en dénonçant les conventions internationales qui y portent atteinte et en redonnant au peuple le pouvoir aujourd’hui accaparé par les juges. »

Le 7 juillet dernier nous nous faisions l’écho sur notre blog de la recension par le  Professeur Alain Besançon, membre de l’Institut, du livre de Christopher Caldwell, « Reflections on the Revolution in Europe: Immigration, Islam and the West » (2009), évoqué déjà sur le site de Polemia.  

 Ouvrage qui  démontre notamment  l’inanité de la thèse selon laquelle les pays européens auraient été  dans la nécessité d’avoir recours à l’immigration de masse : « L’Europe avait-elle besoin d’autant d’immigrants ? Au lendemain de la guerre, il le semblait, et nul ne songeait à élever des barrières institutionnelles (…).  L’argument capitaliste est que cette main d’œuvre a sauvé beaucoup d’industries. En fait c’était des industries condamnées. L’immigration a retardé les gains de productivité, et au prix de coûts latéraux dont le calcul n’a jamais été fait».

 « L’argument socialiste est que le rajeunissement général provoqué par l’immigration, avec son taux élevé de natalité, a permis de sauver le Welfare State (« l’Etat providence »). Mais il est devenu évident qu’elle ponctionne ce Welfare State plus qu’elle ne lui apporte ».

 «  Il est donc facile de réfuter ces deux arguments » était-il noté.  Mais il est autrement  plus difficile pour ce type d’analyse qui rompt avec le discours dominant  d’être reprise   sur un   media important afin d’être portée à la connaissance du plus grand nombre. Le mur du mensonge commence certes à se lézarder, mais l’Etat UMPS est passé maître dans l’art de la diversion : burqa, halal, ou  « saucisson-pinard » tout est bon pour  faire mine d’ évoquer le  problème… sans l’aborder vraiment.

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