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Protectionnisme: (eco)logique

La nécessité du  développement des énergies renouvelables est un sujet qui fait à peu près l’unanimité. Il est de bon ton dans les médias d’arguer de cette obligation  en citant les dogmes du GIEC qui impute à l’activité humaine le réchauffement climatique,  organisme dont les travaux  ont été encore remis en cause le mois dernier  par le Sunday Times.   Dans son rapport publié il y a quatre ans,  -qui lui avait valu le Prix Nobel de la Paix -, le GIEC avait assuré  que « les glaciers  de l’Himalaya reculaient plus vite que les autres et pourraient disparaître d’ici 2035, voire avant ». Selon le quotidien britannique, l’échéance avancée pourrait être totalement farfelue,  fondée sur aucune recherche sérieuse et validée…

  Certes,  un trop fort taux de gaz carbonique n’est pas bon pour l’atmosphère et le FN ne conteste pas le fait qu’il est  judicieux de prendre des mesures pour limiter la pollution. Mais aussi qu’il est souhaitable,  par le biais des recherches sur les énergies renouvelables, de faire baisser la facture pétrolière et gazière de la France et d’œuvrer à développer plus avant, autant que faire se peut, l’indépendance énergétique de la France.

 Nous l’évoquions sur ce blog, Bruno Gollnisch avait relevé  qu’il existait  « derrière le discours sur le réchauffement climatique, sous des aspects environnementaux, une volonté de mainmise sur l’ensemble des ressources énergétiques mondiales, et de contrôle de celle-ci, dont les intentions ne sont pas forcément pures (…). Ceci étant, précisait-il, le FN  est en faveur de la recherche sur les énergies nouvelles et non-polluantes. La géothermie et le photovoltaïque me paraissent tout à fait légitimes ».

 Encore faut-il donner la possibilité à nos entreprises de se positionner durablement sur ces nouveaux marchés en pleine expansion, alors que nos sociétés sont soumises à la concurrence, forcément déloyale eu égard aux salaires et à la protection sociale pratiqués en France,  des pays émergents.

 On a ainsi appris la semaine dernière que   l’entreprise Photowatt  de Bourgoin-Jallieu (Isère), leader du marché français du photovoltaïque,  s’apprêterait  à liquider 331 emplois de production (sur  670), et envisagerait de  délocaliser une partie de l’activité de cette  usine en Malaisie ou en Pologne.

 Un communiqué publié par la direction  indique que « Photowatt est confronté à une concurrence exacerbée, notamment venue d’Asie et à une pression très forte sur les prix qui a conduit à une chute de 45% des prix de vente depuis 2008. Photowatt ne peut plus suivre en l’état cet effondrement tarifaire vertigineux qui a mis des pressions insoutenables sur les coûts de production et a déjà contribué à générer de lourdes pertes au premier trimestre 2010. »

  « Dans le monde économique et politique nord-isérois, c’est  la consternation » rapportait  samedi le quotidien Le Dauphiné Libéré. Ce qui est surtout « consternant »,   c’est l’incapacité des partis du Système à envisager une alternative au modèle ultra-libre échangiste,  euromondialiste qui est le leur, lequel  soumet  nos emplois et nos entreprises aux  ravages de la mondialisation.  

 La mise en place d’un protectionnisme intelligent défendu par l’opposition nationale est plus que jamais  un impératif. Comme l’a relevé Bruno Gollnisch,  il  s’inscrit dans une logique de relocalisation qui de surcroît participe à la protection  de l’environnement, notamment en abaissant considérablement le coût énergétique et la pollution générés par les transports de produits que nous pouvons fabriquer ou cultiver sur nos territoires.

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