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DSK, 2012 : c’est parti ?

DSK«DSK peut-il partir en campagne l’année du lapin ? » s’interrogeait finement l’Express.fr le 3 février, en allusion à l’horoscope chinois et à la réputation que lui prêtait, entre autres, l’humoriste Stéphane Guillon dans une chronique matinale qui fit un certain bruit. « Réputation » dont sa femme « Anne Sinclair pourrait souffrir. Et, pour cette raison, pousser son mari à ne pas partir à la guerre électorale »était-il écrit.  Rien n’est moins sûr parait-il car malgré des sondages en berne -voir notre article en date du 3 février- la confidence d’Anne Sinclair, parue aujourd’hui dans Le Point certainement avec l’accord de son marialimente l’hypothèse d’un Strauss-Kahn en lice  pour 2012.  « J’ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI, déclare-t-elle. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu’il fasse un second mandat. »

 L’Express relevait avant  cette déclaration qu’ « on a coutume de dire que (la) fonction (de président du FMI donne)  les prérogatives d’un mandat présidentiel sans en avoir les emmerdes. Et on sait à quel point DSK les déteste, les emmerdes. Pourquoi prendrait-il le risque de partir en campagne et de perdre ses avantages s’il sait qu’il sera reconduit pour un second mandat? »

 Pourtant nombreux  sont les amis de DSK qui le poussent à se lancer : « Pendant les dernières vacances de Noël, DSK était à Marrakech. Comme d’autres: Mathieu Pigasse (Le Monde, Les inrocks), Pierre Bergé, Bernard-Henri Lévy… Tous ont rendu public leur souhait de voir DSK se présenter aux primaires socialistes.   Pierre Bergé et BHL ont précisé que, si DSK n’y allait pas, ils soutiendraient Laurent Fabius. «  

Au fur et à mesure que l’échéance se rapproche,   la clôture des candidatures pour participer aux primaires socialistes est fixée au  13 juillet, la nervosité est palpable. « Un proche de DSK », cité par Les Echos explique : « Soit le PS se tait face aux attaques de Jean-Luc Mélenchon, qui pourraient, à la longue, faire des dégâts ; soit, comme le fait Laurent Fabius, la gauche décide de protéger son meilleur atout pour éviter un 21 avril bis et vaincre Nicolas Sarkozy ».

Le Chef de l’Etat justement rapporte le dernier Bulletin d’André Noël,  « pense chaque jour davantage  que DSK sera candidat. » «  Ce sentiment tient au silence de DSK. S’il devait renoncer, il devrait le faire savoir le plus tôt possible pour ne pas laisser le PS dans une attente stérile et même destructrice puisque, en attendant, les socialistes étalent leurs divisions suicidaires tandis que les prétendants se bousculent pour avoir la meilleure place dans le cirque médiatique. »

« Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le président s’en réjouirait plutôt quoique les sondages le donnent largement battu par l’actuel directeur général du FMI. En effet, ce que redoute Nicolas Sarkozy, c’est une campagne le dénonçant comme le  candidat des riches , lui qui a besoin du vote populaire pour être réélu. Or, de ce point de vue, DSK et son épouse Anne Sinclair sont  pires  que lui ! »

 « Les liaisons de DSK avec les grands patrons ne sont pas moins nombreuses ni moins étroites que celles de Sarkozy poursuit-il,  mais la fortune du premier est sans commune mesure avec celle de l’ancien maire de Neuilly : le couple DSK-Sinclair possède une maison à Washington, un appartement à Paris, place des Vosges, un autre à Neuilly, un  Ryad  qui est en réalité un palais, à Marrakech ».

 « Pour dénoncer cette richesse et ce  bling-bling , l’Elysée assure que le candidat Sarkozy n’aura pas à se salir les mains : Mélenchon fera tout le travail, il a déjà commencé… De même, que les médias, une fois la campagne lancée, se chargeront d’évoquer les aspects les plus « problématiques » du personnage… « au point que Sarkozy a pu dire :  Par rapport à lui, j’ai l’air d’un pasteur méthodiste»…

 Ami de M. Strauss-Kahn, Le député et maire socialiste de Sarcelles (Val d’Oise), François Pupponi, a lancé (lui aussi ?) dans Le Point un véritable appel à sa candidature : «J’aimerais que Dominique fasse pour la France ce qu’il a fait pour Sarcelles, affirme M. Pupponi. La ville avait un déficit abyssal et une image déplorable. Il a rétabli les comptes, relancé l’activité, fait reculer le chômage. C’est un homme qui trouve des solutions ». Propos euphoriques qui contrastent assez fortement avec la réalité…

 Si les « solutions » de DSK consistent à transformer la France à l’image de Sarcelles précisons tout de suite que nous ne sommes pas preneurs, mais cela n’étonnera pas les lecteurs de ce blog !

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