Le volume des dépenses publiques (hors plan de relance) a ainsi augmenté de 1,4 % en 2010, tandis que les caisses de l’Etat continuaient de se vider du fait notamment des réformes de la taxe professionnelle (4,7 milliards d’euros) et de la TVA sur la restauration (3,1 milliards d’euros). Rappelons que la dette publique extérieure de la France (pour l’ensemble de la sphère publique) oscille ente 1600 et 1700 milliards d’euros – 25 000 euros par Français au minimum.
A l’aune de cette situation, l’étude réalisée par Contribuables associés, Le livre noir des gaspillages, présentée en avant-première par Valeurs actuelles prend tout son relief.
Elle pointe « petites et grosses dérives de nos dépenses publiques, « creusant chaque jour de nouveaux déficits ». « 84 pages pour dénoncer, chiffres à l’appui », explique Benoîte Taffin, porte-parole de l’association, « le train de vie des princes qui nous gouvernent », « le gouffre des collectivités territoriales» , « les ruineuses annexes de la fonction publique» et «les associations et syndicats dévoreurs de subventions .»
Et cette enquête de pointer le « milliard d’euros de la grippe A », les « 450 000 euros dépensés par la commune de Saint-Cyprien pour des toilettes publiques ouvertes seulement… trois mois par an », « en passant par les 15 117 euros nets mensuels perçus par les trois conseillers les mieux payés de François Fillon et les dizaines de millions d’euros offerts – en violation de la loi de 1905 – pour la construction de mosquées, les exemples de cet argent des Français gaspillé se comptent par centaines (http://www.valeursactuelles.com/.)
Une gabegie aussi faramineuse que scandaleuse, en décalage avec le discours élecoraliste « anti-gaspi » de Nicolas Sarkozy, pointée du doigt également par Alain Dumait.
Il s’indignait récemment et avec raison des recasages financièrement très haut de gamme des ex ministres des différents de François Fillon (Rama Yade, Fadela Amara, Bernard Kouchner…). Distribution de prébendes qui « (sont) le fait d’un président qui s’est fit élire en 2007 sur le thème de la République exemplaire. Et on s’étonne encore plus que les bénéficiaires de ces prébendes habituelles soient précisément les ministres de l’ancien gouvernement Fillon qui avaient prétendu, un moment, se distinguer des autres hommes politiques par une posture morale plus éclatante. »