Le Parisien relevait aujourd’hui que leur « enquête a fait l’effet d’un électrochoc dans la majorité hier , où un doute commençait déjà à poindre sur les chances de Nicolas Sarkozy d’être réélu (…). En privé, le président évoque parfois le scénario d’un « 21 avril à l’envers », où (Sarkozy) serait balayé par l’extrême droite en 2012. »
« Lundi, devant les cadres UMP, il a souligné que les candidats du parti risquaient l’élimination au premier tour des cantonales par le FN dans près de 150 cantons… ». « Sur le terrain, rapporte encore le quotidien, les députés UMP se font engueuler. Il y a quelques mois, un éminent ministre n’écartait pas un effondrement du président en lâchant : Il n’imagine pas le rejet qu’il suscite. Le Fouquet’s, Jean Sarkozy, la Rolex, tout ça, c’est imprimé! » D’autres glissent le nom de Juppé comme recours… ». Ce qui prouve en effet l’état de désarroi et de confusion qui règne au sein de la majorité !
Cette enquête Louis Harris a suscité un tel tollé que l’institut, devant le flot de critiques de ses clients habituels a annoncé dimanche qu’il lançait une nouvelle enquête, avec deux hypothèses de candidatures socialistes, celle de Dominique Strauss-Kahn et celle de François Hollande. Les résultats sont attendus demain.
Mais c’est refuser de voir que les positions du PS encore plus extrémistes que celles de l’UMP en matière d’immigration, condamnent de toute façon la gauche aux yeux d’une très large fraction de notre peuple. Et dans ce domaine il n’y a aucune différence entre une Martine Aubry trouvant « génial de vivre dans une ville avec 30% de maghrébins », et un DSK lui aussi défavorable à toute inversion des flux migratoires et jugeant même ceux-ci indispensables à la bonne marche de l’économie.
Peu ou prou la vision du monde défendue par les officines euromondialistes et tout dernièrement par Karine Berger (ancienne du ministère de l’Économie) et Valérie Rabault (ingénieur des Ponts) dans leur livre « Les trente glorieuses sont devant nous ». Mme Berger expliquait le 3 mars sur le site de L’Express la nécessité du recours à l’immigration,« pour endiguer le vieillissement de la population » et le « retour de la croissance. »
Pour ce faire, explique-t-elle, « une certaine dynamique d’immigration est nécessaire, mais de manière assumée. Il faut donner l’impression que la France est capable d’accueillir aussi bien des jeunes venant d’Algérie que des ingénieurs indiens ou des commerciaux russes. » Un discours que les Alain Minc, Jacques Attali et autres « conseillers spéciaux » de Sarkozy ont également parfaitement intégré.