Une nouvelle enquête de cet institut, complétant celle parue en fin de semaine dernière –voir nos articles en date d’hier- qui a été quasiment imposée à Louis Harris puisque la candidature de sa majesté DSK n’avait pas été prise en compte précédemment. Manque de chance, les résultats de ce nouveau sondage paru aujourd’hui sont tout aussi inquiétants pour les partis euro mondialistes : Marine Le Pen serait en tête au premier tour avec 24%, devant DSK à 23% et Nicolas Sarkozy à 21%. Dans l’hypothèse d’une candidature de François Hollande, l’actuel locataire de l’Elysée devancerait ce hiérarque socialiste crédité de 20% des sondages.
Cette nouvelle enquête plaçant de nouveau la présidente du FN en tête des intentions de vote ne nous a pas surpris, car comme nous le relevions dés hier, Mme Aubry comme M. Strauss-Kahn, à quelques nuances près, sont bien porteurs du même projet antinational, européiste et immigrationniste.
L’article publié aujourd’hui sur le site du quotidien Libération faisant état de ce sondage, a ironisé sur l’hystérie déplacée qui a accueilli le résultat de celui-ci au sein de la classe politicienne : « L’affaire est entendue : un sondage qui place Marine Le Pen en tête à l’issue du premier tour dans les intentions de vote pour 2012 ne peut être qu’une manipulation. Peu importe que la commission des sondages n’ait rien trouvé à redire sur la méthodologie de l’enquête de Harris Interactive… »
Le député socialiste Jean-Louis Bianco a demandé hier au président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), d’inscrire à l’ordre du jour une proposition de loi, des sénateurs Hugues Portelli (UMP) et Jean-Pierre Sueur (PS) sur les sondages : « Il flotte comme un parfum de coup médiatique’dans ce sondage! »
« Nous vivons aujourd’hui en sondocratie sans que la moindre garantie ne soit apportée par les sondeurs quant à la rigueur de leurs enquêtes. Il n’est pas acceptable de continuer ainsi tous les jours pendant les quatorze mois qui nous séparent de l’élection présidentielle de 2012 », écrit le député.
« (Cette proposition de loi) doit être adoptée par le Parlement », ajoute-t-il et « après son adoption à l’unanimité au Sénat, je demande au président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, de l’inscrire à l’ordre du jour pour qu’elle puisse être votée d’ici les toutes prochaines semaines ».
Un « manque de rigueur » des sondages, qui n’a jamais troublé M. Bianco et ses amis lorsque les enquêtes en question minoraient ou marginalisaient systématiquement les scores probables du FN, entraînant par la même une démobilisation de son électorat.