Le quotidien Les Echos le rapportait ce matin, « Il ne fait aucun doute que l’on se rapproche plus du litre d’essence à 2 euros que l’on ne s’en éloigne », comme l’indique la nouvelle publication des statistiques sur les prix de l’essence . « Lundi 2 mai, on a donc appris que le super sans plomb s’est fixé en moyenne à plus de 1,54 euros le litre. A 1,36 euro le litre, le gazole, en revanche, n’a pas crevé son plafond de 2008. Mais la tendance reste à la hausse : lundi, le prix du baril de pétrole a frôlé un niveau inédit depuis septembre 2008 avant de se tasser ».
Que s’est-il passé ? La mort de Ben Laden a d’abord rassuré les marchés ; puis, ils ont réfléchi et se sont dit que, après tout, des représailles terroristes étaient possibles. Alors, attention, dans la hausse à la pompe, il y a aussi le rôle des marges des pétroliers. Mais au total, depuis des semaines, le pétrole monte, avec les incertitudes du Moyen-Orient. Les 2 euros sont dans la ligne d’horizon».
De belles explications qui omettent un détail d’importance : le prix de l’essence est constitué principalement par la fameuse Taxe Intérieure de consommation sur les Produits Pétroliers (TIPP), un impôt indirect concernant tous les produits payé par les consommateurs comme la TVA que le gouvernement de refuse de baisser. En clair les taxes constituent l’un des éléments les plus importants du prix du litre (66 % pour l’essence et 56 % pour le gazole).
Il serait temps que ce gouvernement comprenne qu’au-delà de son impact sur nos entreprises, la flambée du baril atteint un niveau insupportable pour les français condamnés à utiliser leur voiture pour aller travailler.
Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, a été annoncée hier une baisse sensible du taux de remboursement par la caisse d’assurance-maladie des médicaments avec une vignette bleue passant de 35% à 30% .
On trouve dans cette liste rapporte le site suite101.fr, « des produits destinés à soigner des affections sans gravité, mais qui sont très utilisés par les Français » (Spasfon, Advil, Voltarène, Zyrtec, Ketum, Smecta…).Par ailleurs, certains dispositifs médicaux tels que le traitement homéopathique sont aussi concernés. Autrement dit, les consommateurs qui ne disposent pas d’une bonne mutuelle vont devoir mettre la main au portefeuille. »
« Si l’on tient compte des médicaments génériques et des dosages différents, ce ne sont pas moins de 1219 médicaments qui sont dorénavant moins bien remboursés (…). Par ailleurs (…), un certains nombre de traitements médicaux voient leur taux de remboursement baisser de 65 à 60% (…). Enfin, le taux de remboursement des préparations homéopathiques va baisser pour se retrouver dans une fourchette de 25 à 30%, contre 30 à 40% précédemment. L’Assurande maladie dispose de deux mois pour fixer ce pourcentage.
Il s’agit d’abord est-il expliqué « de mesures d’économies qui ont été annoncées en septembre 2010 dans le cadre du budget 2011 de la Sécurité sociale. L’objectif affiché par François Baroin, était de «contenir la plongée de la branche maladie d’économies sur les dépenses d’assurance maladie, afin qu’elles ne dépassent pas une progression de 2,9% en 2011, contre 3% en 2010». «En 2010, malgré des dépenses d’assurance maladie conformes aux objectifs pour la première fois depuis 1997, le déficit du régime général a atteint 23,1 milliards, un nouveau record», remarquait l’Agence France-Presse.
Reste que les économies visées par la baisse des remboursements cités plus haut sont estimées à 200 millions d’euros…une goutte d’eau dans l’océan du coût engendré par l’immigration sur les comptes sociaux.