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Camouflet pour la Licra : elle doit maintenant rembourser !

L’officine proche de l’UMP, la Licra d’Alain Jakubowicz, qui fête ce mois-ci ses trente ans  de bons et loyaux  sévices, s’est félicitée sur son site le 10 mai de la levée de l’immunité parlementaire de Bruno Gollnisch –voir les articles publiés sur ce blog le 11  mai.  Mais « curieusement » elle est restée muette  sur le camouflet qui lui a été infligé jeudi dernier,  le 12 mai, par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence. Jean-Marie Le Pen a souligné que l’arrêt rendu à cette date a pleinement infirmé « la scandaleuse ordonnance de référé de Madame Somnier, présidente du tribunal de Marseille, ordonnance rendue le 12 mars 2010, deux jours avant le premier tour des élections régionales et m’interdisant de diffuser l’affiche  « Non à l’islamisme ». 

Une affiche rappelons le,   diffusée par le FNJ en février 2010 lors de la campagne des élections régionales,  qui  représentait une femme intégralement voilée à côté d’une carte de France, recouverte du drapeau algérien, sur laquelle se dressaient des minarets –voir nos  articles en date du 9 mars,   29 octobre et 3 décembre 2010. L’action  était intentée à la suite des  plaintes déposées par la Licra ; le journaliste algérien Mohammed Sifaoui,  et un pseudopode du PS,  SOS racisme présidé par Dominique Sopo.

Le 6 avril dernier déjà, le président d’honneur du FN  s’était  félicité du jugement rendu la veille  par le tribunal de Nanterre qui le relaxait  à nouveau des poursuites relatives à cette affiche . D’autant que le  Tribunal s’était  prononcé sur le fond en mettant en exergue «  la liberté d’expression, principe constitutionnellement consacré ».

Le « Menhir » notait alors qu’il attendait justement l’arrêt de la Cour d’appel d’Aix en Provence « qui devrait annuler l’ordonnance du juge des référés de Marseille qui avait interdit très abusivement l’affiche en pleine campagne électorale ».

Se faisant le porte-parole de tous les défenseurs des libertés françaises, Jean-Marie Le Pen rappelait l’ardente nécessité de «supprimer à ces officines politisées le droit de jouer le rôle de procureur, elles sont trop sectaires et trop incompétentes, elles ont trop contribué à pourrir l’esprit public de notre pays. »

Bruno Gollnisch pour sa part avait souligné « la volonté de la part de certains magistrats de s’arroger un contrôle sur l’expression », le développement d’une véritable police de la pensée dont je vois avec inquiétude les développements dans notre pays ».

 D’autant que comme les deux dirigeants frontistes précités n’ont cessé de le répéter, le FN n’est pas en guerre contre l’islam mais contre la politique d’immigration massive qui rend justement possible sur notre sol le développement conjoint  du communautarisme et du prosélytisme ethnico-religieux.

Cet arrêt du 12 mai la Cour d’appel d’Aix est « une très grande victoire pour le Front National » a précisé son président d’honneur, « mais il est un échec cinglant pour la LICRA. Un an après ces élections régionales, toutes les décisions de justice rendues dans cette affaire ont finalement donné tort à la LICRA et aux autres groupements m’ayant attaqué. »

 « Il n’en reste pas moins que l’exécution forcée (malgré l’appel) de la décision du juge des référés de Marseille du 12 mars 2010 a incontestablement causé un grand préjudice au Front National et à ma campagne des élections régionales en région PACA.»

 Et Jean-Marie Le Pen, de noter que « non seulement, la LICRA doit rembourser l’argent qu’elle a déjà extorqué, mais elle doit être appelée maintenant à m’indemniser et à indemniser le Front National du grand préjudice que son action hasardeuse et liberticide a engendré ».

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