Présenté comme « le numéro 2 du Front National », Bruno Gollnisch a été interrogé sur l’antenne d’ Urib, la radio francophone iranienne, invité à donner son sentiment sur « le tremblement de terre politique » généré par l’arrestation et l’inculpation de DSK.
« Je réagi avec stupéfaction à cette affaire Strauss-Kahn a-t-il déclaré. C’est un homme qui a une position extraordinairement élevée, plus puissant peut être que cinquante chefs d’Etat dans le monde , dont on disait qu’il allait être le prochain président de la République française. Quand j’ai lu pour la première fois cette nouvelle sur internet j’ai pensé qu’il s’agissait d’une plaisanterie ! Quand cette nouvelle s’est confirmée j’ai pensé qu’il avait été peut être l’objet d’une machination, d’une provocation. Mais il semble que les charges qui pèsent contre lui sont extrêmement sérieuses et qu’il ait eu des comportements indécents à l’égard d’autres femmes. »
« Cela semble être le cas, très révélateur, d’un homme pour lequel la puissance politique, financière était telle que tout devait céder devant ses désirs. Je crois que c’est assez typique du comportement de ce que nous appelons la gauche caviar, c’est-à-dire de gens qui sont théoriquement à gauche mais qui ont des comportements, je ne dirai pas de grands bourgeois car les grands bourgeois ne se comportaient pas comme cela, mais extrêmement arrogants. Cette affaire de M. Strauss-Kahn est bien évidemment un tremblement de terre politique.»
Questionné sur le fait de savoir si ce « tremblement de terre » était de nature à « renforcer le Front National au sein de la société française », le numéro 2 du FN, a répondu par l’affirmative, tout en nuançant cette appréciation.
En effet « M Strauss-Kahn aurait été un excellent adversaire (face à Marine Le Pen) si, comme il était probable, il avait été choisi comme candidat par le Parti socialiste. Nous aurions eu en face de nous un socialiste mondialiste parfaitement représentatif du sionisme, puisqu’il avait déclaré que tous les matins en se levant il se demandait ce qu’il allait faire pour Israël, ce qui est tout de même assez curieux pour un homme politique français ! »
« Un politicien a-t-il ajouté, « très représentatif aussi de la puissance financière mondiale et mondialiste, en tant que directeur général du Fond Monétaire International et représentatif encore une fois de cette gauche caviar qui agite pour l’opinion les thèmes de la justice sociale mais qui vit en réalité sur un pied et avec une arrogance qui est très supérieure à celle de la haute bourgeoisie au XIXème siècle. »
Aussi, à l’évidence, « DSK aurait été (pour le FN) un très bon adversaire ». « Je pense que Marine Le Pen aurait pu affronter M Strauss-Kahn, elle affrontera aussi je l’espère avec succès d’autres candidats socialistes. Elle a des chances assez sérieuses d’être présente au second tour de la présidentielle et qui sait, de l’emporter, parce que l’affaire Strauss-Kahn, venant après beaucoup d’autres, discrédite la classe politique et les élites françaises de gauche. Les élites de droite sont déjà discréditées par ses échecs. Je crois que ça nous laisse beaucoup de possibilités ouvertes… »