Il demande donc au responsable de ce lycée son intervention « pour que les convictions politiques de ce professeur restent à la porte de votre lycée, mais qu’il ne perde pas de vue que son travail est de transmettre des connaissances sans influencer ses élèves avec ses opinions politiques ».
Le quotidien local, L indépendant a immédiatement crié au scandale soulignant que « dans le plus pur style
provocateur que le FN sait manier (sic), une illustration accompagne la lettre : la une d’une revue évoquant les
crimes cachés du communisme.. »
Quelle audace insupportable en effet que de rappeler la réalité de l’idéologie la plus sanglante du XXème siècle, laquelle a encore de nombreux soutiens et relais au sein de la société française et de son système éducatif, inversement proportionnels d’ailleurs à ses scores électoraux.
Cité par ce journal, Xavier Verdejo s’indigne de ce « procédé déplacé » et explique : « En tant qu’individu et militant, je combats l’extrême droite, mais en cours, j’en parle pour dire que les thèmes qu’elle développe sont toujours les mêmes. J’évoque ce que Le Pen a fait, ce sont les seules références que je cite. » « J’enseigne depuis plus de 30 ans et c’est la première fois que j’ai une telle réaction qui se manifeste. Réaction que je relativise d’ailleurs, parce que je serais très étonné qu’une masse d’élèves soit allé voir le Front National… »
Pour prouver sa bonne foi , il indique: « J’enseigne par exemple la signification du 8 Mai. Sur le site du FN, le 8 Mai se cantonne à fêter la résistance de Jeanne d’Arc ! Pas un mot sur la fin de la Seconde guerre mondiale ! Alors pour les leçons d’histoire… » « Leçons d’histoire » que M. Verdejo maitrisent mal puisque le FN fête Jeanne d’Arc non pas le 8, mais le 1er mai, comme chacun le sait, couplant son hommage à ce symbole de la Résistance nationale avec celui aux travailleurs français… que la CGT s’évertue à trahir en soutenant la poursuite de l’immigration…
« Je vais sans doute porter plainte pour propos diffamatoires » indique encore le camarade Verdejo. On ne peut pas rester passifs face à ces propos dégueulasses. »Cela, va sans dire, précise cet article, « les collègues de Xavier Verdejo ont eux aussi exprimé leur indignation ». Quant à « l’Union locale CGT, elle (a abordé) le sujet lors d’une conférence de presse » hier.
Il n’aura échappé à personne que l’école est bien évidemment un lieu de stricte neutralité politique où les « propos dégueulasses » sont bannis. Comme le prouve l’embrigadement des élèves en 2002, pendant l’entre deux tours de la présidentielle, dans des manifestions anti Le Pen, professeurs roses-rouges-verts en tête. Ou encore les nombreux témoignages de parents d’élèves, adressés notamment à Bruno Gollnisch, faisant part des propos haineux véhiculés sur le Mouvement national par de nombreux enseignants, dernièrement encore à l’occasion des résultats des élections cantonales de mars.
Comme l’indique aussi le déplacement à nos frais dans les établissements des commissaires politiques des ligues antinationales, comme SOS racisme, lors des semaines de propagande dites «antiracistes »…Un scandale que la « droite » au pouvoir n’entend pas faire cesser. Pire, elle participe au financement, plus ou moins direct, des officines en question.
Le plus malheureux pour les structures qui ont fait de la lutte contre le sursaut patriotique leur fond de commerce, comme pour les partis socialo ou libéraux-mondialistes, c’est que le lavage de cerveau, pour efficace qu’il puisse être, fini toujours par se heurter au réel. Le grand désespoir des petits kapos de la police de la pensée, c’est de constater que le FN est un mouvement qui reçoit une large adhésion électorale des 18-25 ans. Le conditionnement à ses limites et cela, c’est plutôt rassurant !