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A Belleville comme ailleurs : stop ou encore ?

« L’homme est un animal social »  disait déjà  Aristote mais c’est aussi « un animal territorial ».  Au niveau de la société tout entière, des institutions comme le domicile,  la famille, la cité et la nation,  ont mis en forme cette tendance naturelle de l’homme. Défense du territoire qui s’explique aussi par des intérêts bassement  mafieux comme on le voit dans « les quartiers ».  Un nouvel exemple en a été donné  ces dernières jours avec  l’arrestation hier de  deux « jeunes »  soupçonnés d’avoir « fouillé » un camion de lait de la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, à un check point établi mardi  à l’entrée de « leur » cité de Marseille pour en vérifier le contenu et les occupants…

Les tensions ethniques qui ont éclaté au grand jour dans le quartier chinois de Belleville sont  très prosaïquement la conséquence d’une guerre territoriale,   de  l’arrivée en masse depuis une dizaine d’années, de  chinois, principalement originaires de la région de Wenzhou (au Sud de Shangai). Ce sont eux  qui ont racheté la plupart des commerces du bas de Belleville, entrant directement en concurrence avec  les communautés maghrébine et africaine  installées antérieurement. Une « colonisation » asiatique très visible dans d’autres quartiers de la capitale,  qui  ont  rapidement changé de physionomie, ce  qui a même fait réagir officiellement des élus « républicains »…

 Une communauté asiatique, qui derrière sa façade lisse et l’image pacifique qu’elle véhicule,  « a du mal à masquer ses propres problèmes » rapportait Le Figaro: « une prostitution endémique de Chinoises venues du Sichuan  (…) et du racket intracommunautaire ultraviolent qui éclate au grand jour, comme un vernis qui craque. »

 Les tensions inter-ethniques mises en lumière à Belleville sont bien  directement le fruit d’une immigration non contrôlée. Le géopoliticien Pierre Picquart, spécialiste de l’immigration chinoise,  notait  que de 280 000 au début des années 2000, le nombre de Chinois vivant en France était passé à 450 000, voire à 600 000 personnes en 2003, pour atteindre pronostiquait il alors,   le million en 2007.

 Une population qui vit « à 80% en développement séparé », selon une stricte logique communautariste et dont 8 nouveaux migrants sur 10 arrivent légalement sur notre territoire mais deviennent illégaux relevait-il .   Selon  les  chiffres avancés par  ministère de l’Intérieur il y a huit ans,  400 000 Chinois vivaient en France…dont seulement 42 000 en situation régulière, chiffre n’incluant pas les enfants…

 Une accélération des migrations en provenance de l’Empire du Milieu  qui doit beaucoup à  l’ouverture  de l’espace Schengen aux « touristes » chinois, qui permet à ceux-ci de pénétrer en France en toute tranquillité et de s’évanouir dans la nature une fois leur visa expiré.

 Bruno Gollnisch a souligné de nombreuses fois qu’au-delà de ses  conséquences économiques et sociales, le FN  s’oppose à la politique d’immigration de peuplement, au nom de la défense de l’identité de notre peuple et à terme,  de notre souveraineté. Le  Mouvement national s’oppose donc  aux  arrivées massives de migrants, qu’ils soient  musulmans, confucéens,   animistes etc.,  dans une France en voie de paupérisation et de tiers-mondisation accélérée.

Nous touchons là encore une fois à la différence  de nature, radicale, entre l’opposition nationale et les partisans du « laisser faire,  laisser passez » de gauche comme de droite.  

 Au-delà des fermes propos (électoralistes) entendus dans les travées de l’UMP ces derniers mois, M.  Sarkozy résumait bien sa conception ouverte, abstraite, désincarnée de la citoyenneté française, et partant de la France, lors de son passage de l’émission « Cent minutes pour convaincre » en novembre 2003. « Les étrangers  qui s’installent en France ont vocation à devenir Français, c’est la politique du gouvernement » déclarait-il.

Et bien non, la vocation des étrangers installés en France est pour un grand nombre d’entre eux de retourner dans leur pays d’origine.

 

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