Mme Morvai ne parlant pas français, Bruno Gollnisch a traduit aux journalistes lors de la conférence de presse, et aux militants lors de son discours, les propos de celle-ci s’exprimant pour l’occasion en anglais. Mais la fédération du FN 22 avait aussi dans ce domaine sa « botte secrète » puisque un adhérent local du FN est d’origine hongroise, ayant fui son pays lors de la sanglante répression communiste de 1956. Il a donc pu lui aussi exprimer fidèlement la pensée de Mme Morvai lorsque celle-ci s’exprimait dans sa langue maternelle.
Kristina Morvai a expliqué notamment que l’émergence électorale de Jobbik n’avait pas été un long fleuve tranquille, nationaux hongrois qui ont subi alors l’hostilité d’un gouvernement crypto-communiste particulièrement violent à leur encontre. Elle a ainsi rappelé qu’en 2006, la manifestation patriotique célébrant le cinquantième anniversaire du soulèvement populaire de Budapest, écrasé par les chars soviétiques avait été très durement réprimée par les forces de l’ordre ; de nombreux militants de Jobbik furent sévèrement tabassés par la police du régime.
L’élue hongroise et Bruno Gollnisch ont aussi pris la parole pour célébrer le nationalisme qu’ils défendent, un nationalisme pacifique qui n’est autre que la défense des identités, des souverainetés, de nos particularismes nationaux.
Ils se sont réjouis de la création de cette Alliance européenne des mouvements nationaux (AEMN), présidée par Bruno Gollnisch, lancée en octobre 2009 à Budapest, et qui regroupe plusieurs Mouvements (FN français, Jobbik hongrois, BNP britannique, FPÖ autrichien, Ataka bulgare, Vlaams Belang flamand, le Sverige Demokraterma suédois, le Fiamma tricolore italien, le Front National belge),…)
Les deux députés nationaux ont manifesté également leur attachement, leur souhait de défendre la magnifique civilisation européenne qui irrigue chacune de nos nations. Un héritage qui doit rester vivant, dont les valeurs sont éternelles, qui doit être transmis, que tous les Européens ont en commun et qui est aujourd’hui menacé par les forces obscures du mondialisme qui se sont immiscés au cœur des rouages de la folle machine eurobruxelloise.
Ils se sont engagés avec force, sous les applaudissements, à ne pas se résigner à la disparition de notre Europe des patries conforme au vrai génie de l’Europe et à lutter contre la triple invasion dont elle est victime. Une invasion des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise, une invasion des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin une invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise.
Enchantée par l’accueil qui lui a été offert et par la beauté des paysages, Kristina Morvai a dit vouloir revenir très prochainement dans cette belle région d’Armorique. Elle y est la bienvenue !