J’ai voté contre le rapport de M. de Grandes Pascual.
A l’heure de la « guerre de civilisation » initiée par M. Bush et de la persistance des risques terroristes, la sécurité aérienne est une réelle préoccupation.
Mais son organisation, et notamment le contrôle des passagers, relèvent de la responsabilité des Etats membres et non de celle de la Commission, parce que ce sont des mesures d’ordre et de sécurité publique. Il revient également à chaque Etat membre de décider de l’usage de scanner corporels dans les aéroports en tenant dûment compte des problèmes sanitaires et de respect de la vie privée que pose cet usage.
Quant à l’appel systématique à la non-discrimination, le refus du profilage, faut-il rappeler à ces mêmes députés qui approuvent l’occupation de l’Afghanistan par des armées occidentales – ce qui prouve quand même qu’ils ont une vague idée d’où peut venir le danger – qu’il est fort improbable qu’on arrête un jour dans un avion un Suédois luthérien chaussé de tennis explosives.