On s’interroge de manière globale sur la nécessité d’organiser ces coûteux et totalement inutiles évènements que sont les années européennes. Avec l’année du « vieillissement actif », on atteint des sommets !
Il faut vite détromper ceux qui, induits en erreur par la novlangue employée, verraient dans le terme « actif » une promotion d’un investissement social ou sportif des personnes âgées, la valorisation de l’apport qu’elles peuvent offrir bénévolement à la société, l’encouragement à un vieillissement en pleine santé…
Non, il s’agit surtout d’organiser une année de propagande pour changer les mentalités en faveur du maintient des seniors au travail. Le plus longtemps possible. Peut-être jusqu’à la mort, ce qui ferait de sacrées économies pour nos systèmes de retraite ? Une sorte d’accompagnement psychologique des politiques restrictives menées par les Etats membres sur ordre de Bruxelles.
Elle est vraiment chouette, l’Europe sociale !