La « fédéralisation économique totale de la zone euro » a été par ailleurs dénoncée par Marine Le Pen dans une tribune publiée hier par le quotidien Les Echos. « Une superstructure monstrueuse, déjà baptisée ministère des Finances européen, déciderait dans l’opacité de nos politiques d’éducation, de santé, de sécurité. La fuite en avant fédérale suppose aussi un transfert financier massif de nos pays vers l’Europe du Sud et de l’Est, au détriment des Français les plus vulnérables. »
« Il n’est pas difficile de comprendre que le contribuable français va être de nouveau mis fortement à contribution pour sauver le maintien de la Grècedans la zone euro, -d’autant que notre pays va être obligé d’emprunter pour se faire-, et maintenir le dogme de la viabilité de la monnaie unique dans l’ensemble des pays de l’euroland.
Concomitance des dates, Benoite Taffin dynamique présidente de Contribuables associés, ancien (excellent) maire du second arrondissement de Paris, élue alors sous une étiquette indépendante, expliquait aujourd’hui que ce 22 juillet, marque symboliquement « la date à laquelle les Français cessent de travailler pour le seul profit de la sphère publique et pourront enfin bénéficier des fruits de leur labeur. »
« Selon nos calculs, effectués d’après notre source habituelle – l’OCDE –,cette année les dépenses publique ( État, collectivités locales, sécurité sociale) représentent 55,3 % du PIB. Rapporté au calendrier 2011, ce pourcentage équivaut à 202 jours de travail pour chaque Français » ; « Plus de six mois et demi de servage pour payer les dépenses des administrations publiques! ». « Entre 1999 et 2009 rapporte encore le site de l’association, ce jour avait oscillé entre le 10 et le 17 juillet » ; à titre de comparaison c’est la mi-juin pour le contribuable allemand et début mai pour le contribuable helvétique…
« Cette année, la France est au deuxième rang des pays de l’OCDE, derrière le Danemark, où l’État est le plus glouton. Les citoyens de la zone euro commencent en moyenne à travailler pour leur propre profit et celui de leur famille plus de trois semaines avant les Français, et ceux de l’OCDE près d’un mois et demi avant. »
Une situation à mettre en exergue avec ce nouveau matraquage (annoncé) des classes moyennes, dénoncé plus généralement par Bruno Gollnisch, et rapporté par un article du Figaro, soit le rapport préconisant d’augmenter considérablement les frais d’inscription à l’université pour les classes moyennes (de 400 à 2000 euros), à l’instar de ce qui est pratiqué chez nos voisins britanniques (http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/07/14/01016-20110714ARTFIG00460-un-rapport-leve-le-tabou-des-frais-d-inscriptiona-la-fac.php)
Comme nous le signale un ami internaute, « ce rapport n’est probablement qu’un ballon-sonde destiné à tester la (non) réaction des Français. Raison de plus pour réagir, et vigoureusement ». Car de nouveau, « on égratigne les classes moyennes, qualifiées de supérieures et qui seraient les principales bénéficiaires de l’université (?!), aisées trop aisées… »
Il s’agit d’une « atteinte à la démocratie, au droit à l’accès à une formation que l’on nous présente comme une largesse de l’Etat alors que ces classes moyennes la financent déjà, du reste, par leurs impôts. En somme, ici aussi c’est la double peine. »
« Si l’on tient vraiment à s’inspirer de nos voisins d’outre-manche, poursuit-il, il faut alors copier une autre de leurs mesures : la restriction des étudiants étrangers et en particulier des étudiants hors UE, dont ils admettent avec clairvoyance qu’il s’agit pour beaucoup de migrants économiques déguisés »
Avec 45 000 visas étudiants en 2010 dont beaucoup ne mettent pas même le pied à l’université, la France pourrait aisément faire des économies sur cet investissement qui n’en est par un pour elle, quitte à conclure des accords bilatéraux avec des Etats qui souhaiteraient envoyer leurs jeunes étudier chez nous en finançant leurs études par des bourses ; accessoirement, étant les sponsors, ils choisiraient de manière plus pointilleuse leurs candidats; nous y gagnerions en qualité des étudiants, ils en tireraient un véritable bénéfice pour l’avenir de leur pays… où ils seraient instamment attendus une fois leurs études terminées. »
Du bon sens et une saine gestion des deniers publics (qui sont avant tout ceux des Français) voilà tout simplement ce qu’attendent en effet nos compatriotes qui en ont soupé des gaspillages et des ruineuses constructions idéologiques des partis de l’Etablissement.