Les priorités d’Estrosi, de Sopo… et celles des Européens

Dans son billet paru dans Valeurs Actuelles, Christine Clerc fait part de la conviction du député maire de Nice, Christian Estrosi , qui affirme que  « la présidentielle se gagnera (…)  sur le pouvoir d’achat. » « Après avoir longtemps agité les thèmes de l’insécurité et de l’immigration »,  l’ancien ministre de l’Industrie  explique que   « c’est ainsi, répète-t-il à Nicolas Sarkozy, que la droite pourra marginaliser Marine Le Pen. Celle-ci étant attendue à Nice le 11 septembre, Estrosi compte la défier en organisant le jour même un grand meeting de gaulliste social ». M Estrosi à raison : le pouvoir d’achat sera bien un élément clé dans le choix des Français pour désigner le successeur de Nicolas Sarkozy…Pouvoir d’achat qui s’effondre sous les coups de boutoir du mondialisme, avec le refus de doter les Français et les  européens  (comme cela existe partout dans le monde !),  de mécanismes de  protectionnisme intelligent aux frontières,  mais aussi du fait de la poursuite d’une immigration qui tiers-mondise notre pays et le ruine.

Nous feignions de nous  interroger le mois dernier (/2011/07/18/c%e2%80%99est-la-fete-mon-pote/) sur le fait de savoir qui allait payer la note du « concert pour l’égalité » de SOS racisme au Champ-de-Mars du 14 juillet. La réponse nous la connaissons et elle n’a rien d’étonnante pour Bruno Gollnisch : les « potes » du PS, déjà grassement subventionnés par l’Etat et  les collectivités UMPS  à l’instar des autres officines « antiracistes », entendent refiler (de nouveau) l’ardoise aux cochons de Français !

Dans une lettre  adressée à différents ministères, le président de l’association, Dominique Sopo, essaye de  tirer des larmes à ses généreux donateurs…avec l’argent des contribuables :   « en raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l’association doit sortir le plus rapidement possible. C’est pourquoi, connaissant votre attachement à notre action, je me permets de vous solliciter de façon exceptionnelle afin que vous puissiez nous aider à la hauteur de vos possibilités… »

Ce que M.  Sopo ne veut pas entendre, comme  les immigrationnistes de l’UMP, du PS, ou du Medef, c’est que l’immigrationnisme est une idéologie obsolète et rejetée par la nette  majorité d’Européens qui entend garder la maîtrise de son  destin. L’enquête  Ipsos,  publiée le 4 août et titrée   « Vision globale sur l’immigration », en apporte une confirmation éclatante. Elle a été menée entre le 15 et 28 juin auprès d’un échantillon représentatifs de citoyens de neufs pays européens : Belgique, Grande Bretagne, France, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Espagne et Suède.

A la question : « pensez-vous qu’il y a trop d’immigrants dans votre pays ? » 77% des Belges, 71% des Anglais, 67% des Italiens, 67% des Espagnols, 53% des allemands, 52% des Français, 50% des Hongrois et 46% des Suédois répondent par l’affirmative. Interrogés sur le fait de savoir si ils estiment que  «  le nombre d’immigrants à augmenté ces cinq dernières années  », la réponse est là aussi affirmative pour 94% des Belges,  et près de  80% des sondés Italiens, Anglais, Espagnols, Hongrois et Français

 Pareillement 72% des Belges, 64% des Anglais, 56% des Italiens, 55% des Espagnols, 54% des Allemands, 54% des Français pensent que « l’impact de l’immigration » a été «négatif » « sur (leur) pays ». Dans les mêmes proportions les Européens sondés ici pensent que «l’immigration impose trop de pressions sur les services publics de (leur)  pays (par exemple la santé, les transports, l’éducation) ». Last but not least,  seulement   « 18% des Belges, 23% des allemands, 24% des Français, moins d’un Anglais, d’un Suédois, d’un Espagnol et d’un Italien sur trois,  pensent que « l’immigration est bonne pour l’économie ». En tant que « gaulliste social » (sic) ne doutons pas qu’il y a là sujet  à  réflexion pour M. Estrosi et ses amis…