M. Désir a précisé qu’il s’agit ici de l’affaire concernant le frère de M. Guérini, laquelle pourrait entraîner cette mise en examen du responsable socialiste « pour des motifs d’association de malfaiteurs, avec des faits qui concernent des détournements de plus de 20 millions d’euros sur des comptes à l’étranger. »
D’argent il est encore question lorsque on évoque un Islam de France très médiatisé en cette sortie du ramadan , puisque le problème du financement des mosquées, et des entorses à la loi de 1905 pour permettre la participation financière des collectivités locales et de l’Etat –comme en Alsace et en Moselle sous le régime du Concordat– est de nouveau agité. Comme toujours sous prétexte d’une noble cause : empêcher les ingérences de pays étrangers dans l’islam français, via le financement des activités religieuses musulmanes par ses parangons de tolérance et de démocratie que sont, entre autres, les pétromonarchies du Golfe.
Pour autant, les travaux ne faiblissent pas. Une centaine de mosquées ont été inaugurées durant le ramadan, selon le président du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, figure tutélaire de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Ce dernier estime également qu’entre 100 et 150 mosquées sont en cours de construction. Le nombre de mosquées et de salles de prière musulmanes a doublé sur notre territoire depuis le début des années 90. Le ministère de l’Intérieur et des Cultes en dénombrait 150 en 1976, 900 en 1985, 1 555 en 2001 et 2 052 actuellement en France métropolitaine (2 368, si l’on ajoute Mayotte et les collectivités d’outre-mer).
Les efforts du gouvernement pour s’agréger le vote musulman dans la logique de clientélisme communautaire qui est la sienne, ne sont pas toujours payés de retour. Désireux de mettre fin au scandale de la prière publique rue Myrrha, le gouvernement pensait avoir trouvé la solution en proposant de transformer en mosquée tous les vendredis une ancienne et vaste caserne de sapeurs-pompiers , située à quelques encablures de là. Le tout pour un loyer dérisoire de 10 000 euros par an.
Le Figaro s’en étonne ( ?), « c’était sans compter avec une série de doléances émises par l’imam des pratiquants maghrébins de la mosquée Khalid Ibn Walid de la rue Myrrha et celui des adeptes de confréries africaines Tijâniyya ou Mourides, qui fréquentent la rue Polonceau. Au nom de la sacralité du futur lieu de culte, ces derniers, qui bénéficient de deux salles d’une superficie respective de 1200 et 800 m2 et pouvant accueillir 2700 fidèles, souhaitent en fait un seul lieu de culte pour la prière du vendredi, comme l’exigent les règles de l’islam. »
« Pour éviter les tensions, un imam neutre, désigné par la Grande Mosquée de Paris, pourrait diriger la prière. Les musulmans de Barbès demandent aussi la création d’un lieu séparé pour l’ablution, mais aussi pour la prière des femmes. (…). Outre une facture plus légère et une utilisation des lieux sept jours sur sept, les chefs religieux veulent obtenir des autorités l’assurance écrite de pouvoir reloger leurs fidèles dans un nouveau lieu de culte dans Paris intra-muros à l’issue de ce bail transitoire qui devrait prendre fin en 2013. »
Une affaire qui tourne donc à l’épreuve de force, le gouvernement feignant de ne pas comprendre, que les organisateurs islamistes de ses prières de rue sont dans une logique de tensions avec l’Etat français, de prosélytisme conquérant et ne souhaitent pas forcément l’ouverture de cette nouvelle mosquée. Pour créer un réflexe de solidarité entre musulmans, notamment avec les plus « tièdes », ils espèrent un beau reportage au journal télévisé de 20H montrant les CRS en train de déloger les croyants de la rue Myrrha…
Au risque de nous répéter, cette situation est rendue possible non pas tant du fait des spécificités de la religion musulmane, que de la déferlante migratoire qui donne statistiquement des troupes aux extrémistes barbus et développe les revendications communautaristes extravagantes. Rappelons une nouvelle fois les propos de Jean-Marie Le Pen : « à l’époque où la France ne comptait que quelques centaines de milliers de musulmans, l’islam n’était pas un problème… »
Problème de l’immigration-invasion qui est central, et ce n’est pas un hasard si la Seine-Saint-Denis est devenu le premier département à avoir plus de lieux de prière de la religion musulmane que de lieux de prière de la religion catholique. Et c’est dans ce département emblématique de tous les échecs du Systéme que Bruno Gollnisch lança voici près d’un an, le 16 septembre 2010, sa campagne pour la présidence du FN, au pied de la basilique de Saint-Denis.
« La Seine-Saint-Denis déclarait-il, ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère ! ». Un Kossovo nettoyé de ses Serbes qui, dans l’orbite d’une Albanie en voie rapide d’islamisation depuis la chute du totalitarisme communiste, a vu pareillement se développer à vitesse grand V la construction de mosquées grâce aux largesses de l’Arabie saoudite…à l’image de l’ex « ceinture rouge » de Paris.