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L’affaire de Thizy : persécution anti FN et légitime défense

Le 29 juin 2010,  Bruno Gollnisch était venu apporter son soutien aux deux militants du FN qui comparaissaient  devant  le Tribunal de Villefranche-sur-Saône. Il était reproché à ces derniers  d’avoir défendu leur intégrité physique alors qu’ils étaient agressés  par une bande de  « jeunes » dans la commune de Thizy le 11 avril 2007. Cette affaire passait de nouveau devant justice la semaine dernière. Ce guet-apens dénoncé pareillement par Christophe Boudot, secrétaire départemental du Front National (Rhône),  avait  été tendu dans une rue de Thizy, à une   caravane électorale du FN  conduite par M. Geoffroy Daquin qui  circulait dans le bourg, à la demande d’une équipe de télévision de Canal+.  Une action militante classique  qui n’avait  pas été particulièrement  du goût   de  deux « jeunes »   connus localement et aux casiers judiciaires bien fournis.

 Les deux camionnettes avaient  été bloquées dans une rue, tandis que l’un des agresseurs  avait brisé une vitre, sans doute avec un coup de poing américain, ce qui obligea  le conducteur à se défendre dans l’attente de l’arrivée de la gendarmerie.

C’est leur riposte à cette attaque particulièrement violente, qui  a valu   à ces courageux frontistes d’être  déféré devant la justice. En France aujourd’hui, malheur à celui  qui ose résister au  déferlement de haine dont il est victime : en première instance  le procureur avait  réclamé de la prison ferme à l’encontre des deux militants FN, refusant que la légitime défense puisse être invoquée.  Bruno Gollnisch s’était vu refuser le droit de témoigner à l’audience. Il n’en avait  pas moins manifesté  aux  médias locaux sa colère devant les accusations  portées contre ces deux militants irréprochables, et qui n’avaient jamais eu maille à partir  avec la justice.

Cette affaire était de nouveau jugée la semaine dernière, « près de quatre ans et demi après les faits » ce qui est en soi  «un  délai aberrant » a estimé Bruno Gollnisch. « Il est impensable que les deux militants frontistes aient été les agresseurs dans cette affaire a-t-il encore déclaré, ce sont  deux citoyens exemplaires, l’un est chauffeur de bus scolaire, l’autre éducateur pour handicapés. Certes, le parquet ne réclame plus de prison ferme à l’égard de nos deux amis, mais  du sursis, concédant l’excuse de provocation,  tout en estimant que leur réaction… était excessive !  Je tiens encore  à souligner  la très belle plaidoirie, parfaitement argumentée,  de l’avocat de nos militants,  Me Wallerand de Saint-Just,   centrée sur  la légitime défense. » L’affaire a été mise en délibéré.

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