Les deux camionnettes avaient été bloquées dans une rue, tandis que l’un des agresseurs avait brisé une vitre, sans doute avec un coup de poing américain, ce qui obligea le conducteur à se défendre dans l’attente de l’arrivée de la gendarmerie.
C’est leur riposte à cette attaque particulièrement violente, qui a valu à ces courageux frontistes d’être déféré devant la justice. En France aujourd’hui, malheur à celui qui ose résister au déferlement de haine dont il est victime : en première instance le procureur avait réclamé de la prison ferme à l’encontre des deux militants FN, refusant que la légitime défense puisse être invoquée. Bruno Gollnisch s’était vu refuser le droit de témoigner à l’audience. Il n’en avait pas moins manifesté aux médias locaux sa colère devant les accusations portées contre ces deux militants irréprochables, et qui n’avaient jamais eu maille à partir avec la justice.
Cette affaire était de nouveau jugée la semaine dernière, « près de quatre ans et demi après les faits » ce qui est en soi «un délai aberrant » a estimé Bruno Gollnisch. « Il est impensable que les deux militants frontistes aient été les agresseurs dans cette affaire a-t-il encore déclaré, ce sont deux citoyens exemplaires, l’un est chauffeur de bus scolaire, l’autre éducateur pour handicapés. Certes, le parquet ne réclame plus de prison ferme à l’égard de nos deux amis, mais du sursis, concédant l’excuse de provocation, tout en estimant que leur réaction… était excessive ! Je tiens encore à souligner la très belle plaidoirie, parfaitement argumentée, de l’avocat de nos militants, Me Wallerand de Saint-Just, centrée sur la légitime défense. » L’affaire a été mise en délibéré.