Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch,
membre du Bureau Politique du FN,
Député Français au Parlement Européen :
Ils menacent, si cette situation perdurait, de remettre en cause leur future adhésion à l’euro, en consultant leurs peuples par referendum, ce que certains d’entre eux s’étaient d’ailleurs dispensés de faire au moment de leur adhésion à l’Union.
Chiche ! Ce ne serait que démocratie et chacun des peuples de l’Union européenne aurait dû pouvoir donner son avis spécifiquement sur l’euro. Les sept « frondeurs » devraient donc effectivement procéder, en tout état de cause et immédiatement, à ces consultations.
Mais il est à craindre que cette menace ne soit que de l’esbroufe : quand le Titanic fait eau, les gens de bon sens savent que ce n’est pas le moment de monter à bord pour partir en croisière. Quand ils savent que la réponse prévisible ne leur plaira pas, ou les liera de manière insupportable par rapport à leurs propres objectifs, les gouvernements de mauvaise foi n’organisent pas de referendum.