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Au sujet du renforcement de Frontex

Explication de vote de Bruno Gollnisch au Parlement européen sur le Rapport Busuttil au sujet  de Frontex (13 septembre 2011)

Dans un monde idéal, chaque Etat membre aurait la haute main sur le contrôle de ses propres frontières, déciderait souverainement de qui a le droit d’entrer et de séjourner sur son territoire, et à quelles conditions. Et cela n’interdirait aucune coopération.

 Mais Schengen et l’Union européenne sont passés par là. Ils ont supprimé tout contrôle aux frontières intérieures de l’UE, donnant ainsi un message extrêmement fort aux candidats à l’immigration illégale. Ces derniers savent tous, en effet, qu’en entrant en n’importe quel point de l’Union, il leur sera facile d’aller dans le pays de leur choix. Et ce d’autant plus que le pays d’entrée sera submergé et ses autorités dépassées.

 C’est très exactement l’expérience que nous vivons depuis le début de l’année et les « révolutions arabes » qui ont, curieusement, jeté sur les côtes italiennes et maltaises des dizaines de milliers de prétendus réfugiés dont le premier devoir serait pourtant de participer à la renaissance de leur pays.

 Dans ce contexte, le renforcement de Frontex, l’agence supposée incarner la solidarité européenne en cas d’afflux massif de migrants, semble logique. Ce qui l’est moins, c’est l’insistance malsaine sur des considérations qui, sous prétexte de défendre les droits de l’Homme, sont susceptibles de réduire à néant ces efforts.

 

 

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