L’odieux a été atteint plusieurs fois par le mari d’Anne Sinclair, notamment lorsqu’il a tiré une exégèse pour le moins tordue du rapport du procureur de New York Cyrus Vance rendu le 23 août. En effet celui-ci n’écartait pas explicitement d’éventuelles violences, mais estimait que les « éléments physiques (…) n’établissent pas de manière indépendante son affirmation (de Mme Nafissatou Diallo, ndlr) d’une rencontre forcée et non consensuelle ». Odieuse encore la pirouette imaginée par le clan DSK pour le blanchir avec cette thèse farfelue du coup monté – « Un piège? c’est possible, un complot, nous verrons »- pour le faire chuter afin d’expliquer l’épisode du Sofitel, ou encore la morgue avec laquelle il a balayé la plainte de Tristane Banon.
Bruno Gollnisch ne peut que constater que les craintes exprimées par la féministe Gisèle Halimi avant cette entretien Chazal-DSK sur TF1 se sont vérifiées : « Ce que je crains disait-elle c’est que cette interview soit un petit peu mise en scène. Claire Chazal – Anne Sinclair sont assez liées et transgresser certains principes, c’ est très humain. Il ne faut pas que cette interview soit mise en scène pour affaiblir injustement et neutraliser le cri, la plainte de Nafissatou Diallo. C’est la connivence ; on est entre soi, c’est le même milieu. Il y aurait Nafissatou Diallo devant Claire Chazal, on aurait moins peur d’une connivence. On aurait moins peur. On ne parle pas le même langage, on ne parle pas la même langue, on a pas fréquenté les mêmes lieux, on a pas eu les mêmes vacances…”
Enfin, nous noterons que le professeur es mondialisme DSK s’est de nouveau déclaré dimanche soir partisan d’une ouverture en grand des vannes de l’immigration afin de compenser les carences démographiques des pays de l’UE plutôt que de préconiser une saine politique familiale autochtone; ou encore qu’il a préconisé de passer l’éponge sur la dette grecque et critiqué la lenteur des dirigeants de l’UE à s’entendre pour sauver ce qui peut l’être.
Critiques qui font écho à celles de Jacques Delors, une des figures de l’utopie européiste ultra libre échangiste qui a mis nos économies à genoux, les livrant notamment sans protection à la concurrence des pays a faibles coûts de production . Samedi, cet ex dirigeant de la Commission européenne, réagissant à la réunion des 17 ministres de la zone euro à Wroclaw (Pologne), s’est « indigné » de l’incapacité des gouvernements européens à parler d’une seule voix, « à se mettre d’accord » sur le versement d’une nouvelle tranche de prêt à la Grèce, renvoyant « leur décision à mi-octobre. »
« Je porte le deuil aujourd’hui a-t-il déclaré, et je suis indigné (…). Ce qu’ils ont fait hier a porté un coup terrible à tous ceux qui, depuis 1948, s’attachent à avoir une vision d’une Europe en paix et d’une Europe prospère ». « J’avais dit il y a trois semaines que l’euro tait au bord du gouffre, on m’a dit que c’était une manière d’affoler les marchés mais hélas, les événements m’ont donné tristement raison », a encore affirmé le père de Martine Aubry, incapable de se remettre en question, de comprendre que c’est SON modéle européen qui est frappé de caducité car bâti sur des préceptes économiques aberrants.
Et nos compatriotes en ont marre de payer chaque jour davantage le prix de cette impasse euromondialiste. Selon un sondage publié hier dans Dimanche Ouest France, 68% des Français interrogés ont déclaré leur désaccord avec la récente augmentation du coup de pouce à la Grèce (32% y sont favorables) , décidé par « leurs » parlementaires.
87% des personnes interrogées estiment que cet argent prélévé dans les poches des contribuables de notre pays sera « de l’argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser« ; 84% des sondés affirment encore que si la dette grecque n’est pas résorbée, « les difficultés de la zone euro vont s’accroître dangereusement« .
Le blog de Bruno Gollnisch l’évoquait dernièrement, le projet de loi de finances rectificative adopté en France début septembre, à la suite du second plan d’aide à Grèce mis en place le 21 juillet par les Etats de l’euroland , se monte à 109 milliards d’euros. Avec comme premier résultat tangible d’augmenter, du simple fait de sa mise en oeuvre, l’endettement français de 15 milliards d’ci 2014. A vot’ bon coeur…