« En juillet dernier, l’eurodéputé (avait) introduit un double recours devant la Cour de justice de l’union européenne. Il (demandait) d’une part l’annulation de la décision du Parlement, avec en réparation 8 000 euros pour préjudice moral et 4 000 euros pour les dépens. Il (faisait) d’autre part la même demande en référé, sollicitant le sursis à l’exécution de la décision attaquée. » C’est ce double recours qui a été rejeté rapporte ce site.
Déjà en mai, à l’issue du vote de « ses collègues », Bruno Gollnisch déclarait avoir « la certitude d’être visé par un Parlement minable composé majoritairement de minables ». « Ce Parlement est tout sauf un Parlement. On n’y parle pas, on n’a pas la possibilité d’y débattre. Au-delà de ma personne, j’ai honte pour notre institution. Elle est engluée dans le politiquement correct. Ce Parlement maintient l’immunité de députés de gauche ou de la majorité même quand il s’agit de forbans, bandits et autres crapules. Et il ne protège pas l’expression d’un parlementaire que ses adversaires politiques au pouvoir, donc contrôlant le Parquet et certaines associations, attaquent. »
« Vous défendez les droits de l’homme au Guatemala, en Indonésie, partout dans le monde où vous n’avez aucune compétence », affirmait-il encore à l’adresse de la majorité des parlementaires. « Mais vous n’êtes pas capables de défendre les droits d’un de vos membres ! »
Marine Le Pen, avait jugé alors « scandaleuse » cette levée de l’immunité parlementaire de Bruno Gollnisch, éminemment contestable » de ne « pas protéger la liberté de parole d’un parlementaire contre les poursuites qui sont très souvent engagées, soit par des organismes qui sont des adversaires politiques, soit par un parquet dont on peut également douter de l’indépendance. » Or, « la seule liberté d’un député, c’est sa liberté de parole » indiquait la présidente du FN.
Lors de la conférence de presse qu’il avait tenu à Strasbourg le 11 mai, Bruno Gollnisch avait relevé que ce harcèlement judicaire est bien évidemment à géométrie variable, rappelant le cas d’un député appartenant au groupe du PPE, M. Brok, poursuivi en Allemagne pour fraude fiscale, mais dont l’ immunité a été maintenue. Bref « si vous appartenez au courant dominant vous êtes protégés… et matraqués si vous êtes dans le camp des pestiférés, du politiquement incorrect… »
Evoquant les termes même de ce fameux communiqué du groupe FN Rhône-alpin d’octobre 2008, et qui dénonçait notamment «l’invasion de notre patrie et la destruction de notre culture et de nos valeurs», le député européen avait précisé que même si ce texte ne fut pas rédigé par ses soins, les propos « litigieux » relevaient bien de son «expression politique.»
«On a le droit de critiquer l’islam dans ses manifestations agressives», «le droit d’exercer une critique aussi bien à l’encontre des voyous ou des bandes ethniques qui sévissent dans notre pays, que je ne confonds pas avec l’ensemble des musulmans de France.»
Bruno Gollnisch pointait encore en juin dernier la relaxe par les autorités judiciaires néerlandaises, « au nom de la liberté d’expression », de Gert Wilders, « homme politique néerlandais poursuivi pour avoir critiqué l’islam en comparant le Coran à « Mein Kampf ». Une décision constituant un « camouflet pour la majorité du Parlement Européen » sous l’emprise de la police de la pensée, sachant que le communiqué imputé à Bruno Gollnisch « ne confondait pas tous les
musulmans dans les mêmes pratiques » et « était beaucoup plus modéré que les propos de M. Wilders ».
Il conseillait pareillement à la Licra « de s’intéresser au sort des musulmans à Gaza plutôt qu’à Lyon où il est beaucoup plus enviable ». Mais Me Jakubowicz en est-il capable ?
Cette décision de la CJUE n’entame en rien la détermination de Bruno Gollnisch, plus combatif et résolu que jamais, à faire triompher le droit et la justice… et le renforce encore dans sa certitude du bien fondé des valeurs portées par l’Opposition nationale!