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Deuxième session de septembre à Strasbourg

La deuxième session de septembre à Strasbourg s’est tenue du 26 au 29 septembre.

A l’ordre du jour, l’habituel inventaire à la Prévert : tourisme, protection civile, sécurité routière, politique commerciale, politique extérieure de l’UE avec le reste du monde (vaste sujet), orientation sexuelle et identité « de genre » à l’ONU, Sommet de la Terre à Rio, réfugiés libyens en Tunisie, suppression de l’aide alimentaire européenne aux plus démunis, écoles européennes, vive controverse sur la reconnaissance d’un Etat palestinien, scanners corporels… Jean-Claude Junker, Président de l’Eurogroupe et Premier Ministre du Luxembourg est également venu répondre aux questions des députés sur la crise de la dite souveraine.

À retenir

Le « Six-Pack » adopté : hélas rien à voir avec la coupe du monde de rugby ou la bière. « Six-Pack » est le petit nom branché d’un paquet de six mesures législatives contraignantes qui va permettre de renforcer la surveillance et le contrôle de Bruxelles sur le budget des Etats (mais aussi sur leurs déséquilibres macro-économiques), de rendre plus contraignantes les recommandations politiques faites par la Commission, et d’automatiser les procédures de sanction contre les mauvais élèves. Pour mémoire, pour la France, l’UE recommande entre autres : une réduction drastique des exonérations sociales, un approfondissement de la réforme des retraites, l’assouplissement des procédures de licenciement, la remise en cause du salaire minimum…. Ces textes avaient été débattus en juillet mais le Parlement avait refusé de les voter dans l’attente d’un compromis avec le Conseil. Compromis négocié en petit comité et…. pas redébattu en plénière !

Discours sur l’Etat de l’Union : exercice annuel José Barroso, le Président de la Commission européenne, très content de jouer au Président des Etats-Unis. Il n’aura pas échappé à M. Barroso que la crise est toujours-là, une crise de confiance selon lui qui accroît le danger « populiste ». La solution ? L’accélération de la mise en place d’une « gouvernance » européenne (traduire : un gouvernement), dont le premier pas est la gouvernance économique (le « six-pack »), ainsi que l’approfondissement de la libéralisation des marchés, et notamment de la directive « services » dite aussi « Bolkenstein ». Seule vraie annonce : la mise sur la table d’une proposition concrète de taxe sur les transactions financières. Mais il est vrai que M. Barroso souhaite que 50 % du produit de cette taxe aille au budget européen et non à celui des Etats.

Tensions entre la Turquie et Chypre : L’Union européenne ne s’est pas sentie obligée de soutenir un de ses Etats membres, qui de surcroit est dans son droit, contre la Turquie qui veut l’empêcher, par la force s’il le faut, de mener des explorations pétrolières et gazières dans son propre domaine maritime. Eloquent !

Couac ? : Les institutions européennes ne sont pas d’accord sur l’essentiel. Tandis que Jean-Claude Junker, le mardi, répétait que la Commission européenne n’avait pas vocation à gouverner, que rien, dans les Traités ne le permettait, M. Barroso, lui, affirmait que la Commission est le gouvernement économique de l’Union. Qui a demandé leur avis aux peuples ?

Interventions de Bruno Gollnisch au PE

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