Le journal subventionné L ’Humanité a évoqué « des actes d’un autre âge, condamnés par le ministre de la Culture (Frédéric Mitterrand). Le Théâtre de la Ville et la mairie de Paris ont porté plainte contre les perturbateurs pour actes de dégradation du domaine public et atteinte à la liberté de création et d’expression artistique. » Le Nouvel Obs a expliqué à ses lecteurs que « les manifestants (ont) été évacués sans cris ni violence par les CRS, et les CRS (ont) été applaudis par des spectateurs qui ne sont généralement guère enclins à applaudir des CRS. Le spectacle a pu reprendre sans autre incident après une remise en ordre de la scène. »
En l’espèce, Bruno Gollnisch ne peut que constater que les manifestations ont été réprimées très brutalement. Jeudi un militant alors qu’il était maintenu au sol a eu la jambe broyée par un car de police. Il a été conduit en urgence à l’hôtel Dieu. Une information passée très largement sous silence par des journalistes habituellement à l’affût de la moindre bavure policière lors des rassemblements de « sans papiers »…Les nationalistes arrêtés, alors même qu’aucune violence n’avait été commise, ont subi près de vingt-quatre heures de garde-à-vue. Qui a dit que Claude Guéant était incapable de fermeté ?
Dans un communiqué, l’institut Civitas qui coordonne la mobilisation contre la christianophobie, qui s’exprime aussi dans le spectacle « Golgota picnic » que nous évoquions également jeudi, a appelé à une « manifestation nationale » sur ce thème samedi prochain, le 29 octobre à 18h, place des Pyramides à Paris.
Et Civitas de citer fort à propos, « un journaliste bien connu de la presse écrite, peu suspect d’être un catholique alarmiste et réactionnaire », Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express ». « S’agissant des chrétiens en France aujourd’hui, il écrivait dans son éditorial du 4 janvier dernier : (…) tous peuvent se moquer d’eux à qui mieux mieux, jusqu’à l’injure, sans que les censeurs lèvent le sourcil, tandis qu’au moindre trait contre une autre religion, on est frappé d’infamie. (…) Il se développe notamment en France, une nouvelle barbarie, qui s’attache à renier l’héritage judéo-chrétien, socle de notre civilisation. »
Racines helléno-chrétiennes qui au-delà même des mauvaises pièces en question, restent bien un obstacle à éradiquer sur la route du progrès mondialiste pour les adversaires vigilants de l’opposition nationale.