Certes, Bruno Gollnisch refuse de sombrer dans la démagogie un peu facile qui voudrait que les représentants de l’Etat Français se déplacent en deux roues et soient logés dans des chambres avec les toilettes sur le palier. Mais ce bras d’honneur adressé aux contribuables par le chef de l’Etat, qui a décidemment perdu tout contact avec « la France qui se lève tôt », laisse songeur. A titre de comparaison, le président chinois Hu Jintao a payé trois fois moins cher sa chambre soit 11 600 € et le Premier ministre anglais David Cameron, 1950€ pour une nuit au Marriott, qui offre certainement à sa clientèle toutes les conditions de confort…
Puisque l’on parle d’économie, cet épisode cannois nous offre aussi l’occasion de rappeler que s’il existe un domaine dans lequel ce gouvernement se refuse d’agir réellement, c’est bien celui de l’immigration de peuplement. Un dogme que par fanatisme idéologique, les partis de l’Etablissement refusent de remettre en cause, alors que la population d’origine non européenne atteint déjà 7 à 8 millions de personnes sur notre territoire.
Démographe, économiste et géopoliticien, ex enseignant à l’ENA, aux universités Dauphine et Paris 2 et ancien président du comité économique de l’Otan, Yves-Marie Laulan a pourtant encore rappelé sur son blog le 6 septembre, chiffres et calculs à l’appui, que selon toute vraisemblance, « le véritable coût de l’immigration pour la France a atteint 70 à 80 milliards d’euros » en 2011, sachant que « l’immigration légale » se poursuit toujours depuis 2001 à une moyenne s’établissant autour de 200 000 personnes par an.
« A l’heure où le déficit budgétaire flirte avec 90 milliards d’euros et où le gouvernement cherche désespérément à gratter ici et là quelques milliards d’euros pour ne pas voir la France perdre son triple A, ce qui provoquerait dans l’instant un gonflement prodigieux du coût de la dette (…), tout se passe come si les gouvernements successifs avaient pris le parti de financer le coût d’installation de ces populations en France par l’endettement plutôt que par l’impôt »indique M. Laulan.
Rien de bien grave après tout pour les Sarkozy, Hollande et consorts du « sérail », puisque là aussi , ce sont les Français qui payent l’addition.