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Oui, nous voulons rester Français !

 Marine Le Pen était hier Marseille pour participer à un dîner sur la culture et la littérature,  sujet « fondamental » et « passionnant ». Invitée du journal de France 3 Provence Alpes, la candidate et présidente du Front National  s’est inquiétée de la tiers-mondisation accélérée de la deuxième ville de France. Marine a noté que «  les choses vont de plus en plus mal, l’insécurité  ne cesse d’augmenter, la corruption s’est développée dans des proportions qui ont éclatées les dernières semaines et tout cela appauvrit la population de Marseille qui mérite mieux ». Au delà des fraudes diverses et variées, de la délinquance, elle a relevé que « la France a besoin de revenir elle-même car aujourd’hui elle n’est plus elle-même. »

 Un constat qui est aussi celui des militants immigrationnistes mais qui  en tirent  bien  sûr des conclusions différentes. C’est le cas notamment de la très médiatique   Rokhaya Diallo,  qui affirmait  sur France Ô le 11 octobre dernier que « lorsqu’un pays s’interroge autant sur ce qu’il a été, c’est qu’il sent qu’il est en train de changer et que le rapport de force est en train de s’infléchir ».  « Rapport de force » démographique bouleversé par l’immigration de peuplement qui conduit aussi  Houria Bouteldja, porte-parole du parti des Indigènes de la République, à inviter  les Gaulois (bientôt minoritaires ?)  à se repentir de leurs  crimes  et de leurs  mentalités colonialistes , à se  montrer  bien  gentils et compréhensifs avec les nouveaux venus  pour ne pas les mettre en colère quand ils seront au pouvoir…

A Marseille même, le Conseiller régional FN  Stéphane Durbec, très en pointe  dans la lutte contre la corruption,   a pris l’initiative (personnelle) ces derniers mois  de créer un espace de dialogue avec les Français d’origine musulmane,  baptisé l’ARE ( Alliance République Ethique) qu’il voulait « un laboratoire d’idées » pour défendre sa conception de la « plus grande France », « du vivre ensemble » et « d’une communauté de destins. »

Une initiative à laquelle le dénommé Omar Djellil apporta son soutien. Secrétaire général de la mosquée de la Porte d’Aix et représentant associatif (Présence citoyenne), il  avait rencontré Stéphane Durbec mais aussi Jean-Marie Le Pen qui est un homme ouvert au dialogue comme chacun le sait. Le Président d’honneur du FN le soulignait d’ailleurs dans un entretien accordé le  23 octobre dernier au quotidien  La Provence ,  « dans tout le pays, il y a un courant de Français venus d’Algérie ou issus de l’immigration, désireux de s’intégrer en respectant les lois de la République. Ils trouvent en nous un accueil favorable. Moi, je suis pour les conversations et les échanges. Musulmans et FN, ce n’est pas incompatible. »

Mais ce sera sans Omar Djellil qui le moins que l’on puisse dire a joué un double jeu dés le départ si l’on en croit les révélations apportées par    Nicolas N’Guyen, responsable en  PACA de Egalité et Réconciliation,   l’association dirigée par Alain Soral,   et publiées  sur son site.  Il indique ainsi qu’en marge d’un entretien vidéo avec M. Djellil en avril 2011 dans lequel celui-ci « (clamait)  son amour pour la France et (appelait)  à voter Front Nationa»l , «  avant et après l’enregistrement, Omar se félicitait de  foutre le bordel au FN  et que cela allait mener à une nouvelle scission au sein du parti. »

Et M. N’Guyen de noter que dans les faits « le parcours d’Omar ne plaide pas en sa faveur. Il a quand même passé 10 ans à SOS Racisme et au PS » avant de s’en détacher. « Cela peut sembler long pour comprendre ce que n’importe quel honnête homme comprend en quelques mois… »

 Bruno Gollnisch  n’a jamais  oublié sa première candidature aux cantonales à Vaulx-en-Velin (Rhône) en 1985,  un fief du parti  communiste où il mena une très dure   campagne de terrain avec  des harkis militants du FN. Il   sait   que l’amour de la France  peut aussi être pleinement  partagé par des Français d’origine musulmane qui comprennent notre  combat pour que la France reste Française.  Mais ces patriotes irréprochables n’ont, il est vrai, guère de choses en commun avec une  Houria Bouteldja ou à l’évidence avec un Omar Djellil.

 

 

 

 

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