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2012 : l’écroulement de l’euro confirmerait l’hypothèse Marine

Pour imposer dans les esprits le maintien de la monnaie unique en Italie et en Grèce,  ce sont deux technocrates européistes   qui ont été choisis –non par leur peuple mais par les instances européennes et les « marchés »-,  respectivement  Mario Monti qui a été pendant dix ans commissaire européen chargé à Bruxelles du commerce intérieur et  Lucas Papademos ex  vice-président de la Banque centrale européenne. Cela suffira-t-il ? Le magazine Challenges rapportait aujourd’hui que « les banques allemandes n’échappent pas à la crise » puisque hier soir, l’agence de notation Moody’s a dégradé d’un à trois crans la note de dix banques publiques régionales allemandes.»   L’agence de  notation Fitch a mis en garde pour sa part « les banques américaines contre leur exposition à leurs homologues européennes. »

 Il est aussi  rapporté  que  le président de l‘Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a semé le trouble mercredi  en déclarant que le niveau de dette publique de l’Allemagne était lui aussi préoccupant, soulignant qu’il était supérieur à celui de l’Espagne. Rapporté au PIB, la dette allemande devrait ainsi représenter 83% du PIB à fin 2011 contre 67,4% pour l’Espagne. Un niveau tout à fait gérable jusqu’à présent pour Berlin »...Quant à l’agence Reuteurs elle souligne  qu’ « après la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, la crise de la zone euro frappe désormais aux portes de la France, forçant la Banque centrale européenne à monter en première ligne pour freiner l’hémorragie. »

 Jusqu’quand ses efforts (désespérés ?) seront-ils en mesure de maintenir l’illusion de la viabilité de l’euroland, ne serait-ce que dans sa configuration actuelle ? Jusqu’à quand les Français seront-ils en  mesure de fournir les efforts exigés ? Rappelons que le projet de loi de finances rectificative adopté en France début septembre par l’UMPS, à la suite du second plan d’aide à Grèce mis en place le 21 juillet par les Etats de l’euroland , se monte à 109 milliards d’euros. Avec comme premier résultat tangible d’augmenter, du simple fait de sa mise en oeuvre, l’endettement français de 15 milliards d’ci 2014.

 Le Bulletin d’André Noël le souligne dans son dernier numéro, « la disparition de l’euro n’est plus une chimérique hypothèse d’école ; elle est évoquée, dans la plupart des capitales, par les commentateurs… et par l’homme de la rue. »

« La rumeur court avec insistance que l’Allemagne aurait passé commande de nouveaux marks ; on donne même le nom de l’imprimeur, le spécialiste mondial De La Rue, une société britannique. Berlin n’a jamais démenti. En aparté, toutefois, deux ministres ont dit « On y songe…  Il est donc probable que Merkel aussi s’y prépare… Quoi qu’il en soit, toutes les initiatives en cours, en Allemagne et ailleurs, ne peuvent relever – on le comprend – que du secret le plus absolu. Sinon le discours du couple Sarkozy-Merkel assurant de leur volonté farouche de défendre la devise européenne ne jouirait plus d’aucun crédit. Si la moindre information sur le sujet faisait l’objet d’une déclaration officielle, cela ruinerait à l’instant le  sauvetage  des pays de la zone euro en difficulté et précipiterait, dans la panique, la fin de la monnaie unique. »

 En Grande-Bretagne, pays que comme chacun le sait a gardé sa devise nationale, David Cameron a annoncé, le 4 novembre lors du G20, qu’il préparait « des plans pour faire face à une possible disparition de l’euro » Il l’a répété la semaine dernière devant un parterre de chefs d’entreprises : « La situation en Italie représente un danger évident et immédiat pour la zone euro et l’heure de vérité approche. Si les dirigeants de la zone euro veulent sauver leur monnaie, ils doivent agir maintenant ».

 « Le Premier ministre a confirmé que Londres envisageait désormais un démantèlement de la zone euro ou une disparition de la monnaie unique : « Ici au Royaume-Uni, hors de l’euro, il faut nous préparer à toutes les éventualités et c’est exactement ce que nous faisons. »

  « En privé » est-il encore affirmé, Nicolas Sarkozy  ne dissimule pas que la situation de la zone euro est  dramatique  mais il ne fait rien pour affronter ce qui est plus qu’une éventualité. Pourquoi persiste-t-il dans l’erreur? Pour la même raison que celle qui l’a amené à ne concevoir qu’un second plan de rigueur a minima : tenir au moins jusqu’en avril-mai, c’est-à-dire jusqu’à l’élection présidentielle sans traumatiser davantage l’électeur par des mesures totalement insupportables. Laisser entendre que, dans le secret de l’Elysée, on se prépare déjà à affronter la fin de l’euro, voilà qui ruinerait le peu de crédit encore attaché à la parole du chef de l’Etat. » Et voilà aussi qui permettrait à la candidature de Marine  Le Pen, souligne Bruno Gollnisch,  de s’envoler définitivement vers des sommets, hypothèse qui est l’objet de tous les cauchemars de la classe politicienne et de l’oligarchie mondialiste.

 

 

 

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