Le problème n’est pas de savoir si et dans quelle mesure la politique régionale de l’Union européenne doit tenir compte des évolutions démographiques extrêmement préoccupantes des Etats membres ou de certaines de leurs régions, mais comment remédier à la catastrophe démographique qui s’annonce.
Or rien, dans ce rapport, ne s’attache réellement à résoudre le problème du vieillissement de notre continent et du déclin non seulement démographique mais économique et social de beaucoup de régions, et pas seulement de zones rurales isolées.
Certes, il n’appartient pas à la politique clientéliste et de saupoudrage financier que vous appelez « politique de cohésion » de s’emparer de ces problèmes, qui relèvent de politiques nationales volontariste d’accueil de la vie. Mais il ne lui appartient pas non plus, alors, de se prononcer sur l’encouragement à l’immigration extra-européenne comme solution de remplacement des populations autochtones.
Entre la confusion et le militantisme immigrationniste, les rares réflexions de bon sens émises par le rapport ne pouvaient pas infléchir un vote forcément négatif.