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La CGT s’en met plein les poches sur notre dos…la « droite » ferme les yeux

Une « source judiciaire » a confirmé hier une « indiscrétion » du Canard enchaîné selon laquelle une information judiciaire pour « corruption et trafic d’influence » est ouverte depuis février, portant sur d’éventuelles malversations lors de l’attribution au groupe Bouygues du chantier du futur siège du ministère de la Défense à Paris. Mais ce sont bien les nouvelles accusations de malversations visant la CGT, via sa mainmise sur le Comité d’entreprise de la RATP, qui défrayent la chronique. C’est le dernier rapport (accablant) de la cour des comptes, salué par la direction de la RATP, qui a levé le lièvre. Il est fait état de dysfonctionnements « systématiques » dans la gestion du personnel du comité d’entreprise, de la restauration collective et des centres de vacances au cours de la période 2004-2010. Un rapport directement transmis au parquet vu la gravité des faits reprochés, qui induit les accusations, non formulées précisément comme telles, de malversations, d’enrichissement personnel, des surfacturations, d’utilisation du CE pour un possible financement occulte.

«Moins de 13% des salariés de la RATP font appel au comité d’entreprise pour leurs séjours de vacances et, parmi ceux-ci, ce sont les agents les moins défavorisés qui sont majoritaires», dénonce encore le rapport, alors que la presse donne l’exemple, à l’instar du Figaro, d’une des «maisons» de vacances du CE, une « splendide propriété nichée dans la vallée de Chevreuse, au cœur d’un parc boisé de 75 hectares », « un château XVIIe de la CGT-RATP » . Celui-ci « s’est fait remarquer par ses fêtes Grand Siècle aux finances douteuses. Depuis 2007, année du soixantième anniversaire du comité d’entreprise de la RATP, le CE y organise des agapes annuelles au mois de juin. La facture des festivités s’élève à 447.000 euros en moyenne. Une somme astronomique et gérée de manière opaque. »

 Mais le CE de la RATP n’est pas le seul dont la gestion se révèle « problématique ». Ouverte en 1990 ( !) l’enquête sur les emplois présumés fictifs et les détournements de fonds au sein du comité d’entreprise d’EDF-GDF, la Caisse centrale des activités sociales (CCAS), piloté depuis toujours par le CGT, avait fait en son temps un certain bruit. Une affaire dans laquelle Bernard Thibault, le numéro un de la CGT, avait été entendu en 2006 par le juge d’Huy, magistrat du pôle financier du TGI de Paris. La liste des délits supposés commis au préjudice de la CCAS était particulièrement fournie : « abus de confiance, faux et usage, escroquerie et recel, emplois fictifs ». La CCAS, est le plus important Comité d’entreprise de France, doté d’un budget annuel de 470 millions d’euros, emploie entre 5000 et 6000 salariés, et 10 des 18 membres permanents de son Conseil d’Administration appartiennent à la CGT.

 La CCAS apparaît donc comme une pompe à fric communiste, la CGT faisant grassement profiter le PC et son quotidien L’Humanité affirment certains , de cette manne financière. Le journaliste Stéphane Marchand notait pour sa part dans Le Figaro en juin 2004 qu’étrangement, depuis 1980, « la Direction de la demande et des marchés, rattachée au ministère de l’Industrie, ne procède pas aux contrôles des dépenses de la CCAS, alors que son cahier des charges l’y oblige

 En 2010, un nouveau rapport « confidentiel » de la Cour des Comptes révélé par le quotidien Les Echos faisait état de « dysfonctionnements persistants » au sein de la CCAS, devant lesquels  la majorité présidentielle a préféré fermer les yeux par lâcheté, pour acheter la « paix sociale ». Pourtant, si la CGT reste un « gros » syndicat il convient de rappeler que seulement 8% des salariés français sont syndiqués (3% dans le secteur privé)…

En octobre 2007, Les Echos indiquait encore que l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (l’UIMM), abriterait en son sein une grosse tirelire de « plusieurs centaines de millions d’euros », alimentée par les cotisations des entreprises adhérentes. Un trésor permettant d’approvisionner « une caisse de solidarité antigrève » dotée de 160 millions d’euros, destinée à « encourager des patrons à la fermeté, moyennant rétribution » en cas de grève. Un pactole qui servait à « fluidifier les relations sociales », selon l’ancien président de l’UIMM Daniel Dewavrin.  Autrement dit, traduisait le quotidien gratuit Vingt minutes, « à financer le patronat, mais aussi les syndicats et les syndicalistes. » Bernard Thibault avait évoqué alors une manœuvre pour « décrédibiliser les syndicats »…

 Aujourd’hui le site du cri du contribuable s’émeut également à juste raison de ce que le rapport du député centriste Nicolas Perruchot ait été enterré par ses collègues,  alors que 4 milliards d’euros sont offerts annuellement aux syndicats pour là aussi  « fluidifier les relations sociales » . Et de citer les propos du président UMP de la commission d’enquête sur le financement des syndicats, Richard Mallié Aujourd’hui, à quatre mois de la présidentielle et à deux mois de la fin de la législature, ce n’est pas la peine d’adopter un tel rapport », a-t-il expliqué…

Certes les liens entre le CGT et la direction mondialiste du Medef sont apparus au grand jour dernièrement avec leur campagne conjointe en faveur de la régularisation des clandestins et de la poursuite de l’immigration. Mais ces dernières affaires et déclarations  illustrent plus largement constate Bruno Gollnisch, la collusion existant entre tous les bénéficiaires des fromages de la république, laquelle explique largement leur peur, voire leur haine du Front National.

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