Ainsi les médias ont rapporté que plusieurs pseudopodes du PS , l’UEJF (Union des étudiants juifs de France), l’Unef, SOS Racisme, les jeunes socialistes (MJS), mais aussi le NPA et l’Union des Etudiants communistes (UEC) avaient appelé hier à cette contre-manifestation. Les militants de gauche et quelques très rares professeurs présents ne se sont pas contentés d’utiliser leur cerveau reptilien pour beugler « F comme fasciste et N comme nazi, à bas le Front National ». Ce rassemblement devant les portes de la faculté a débouché rapidement sur une occupation de l’amphithéâtre Elie Cohen dans lequel la présidente du FN, à l’instar des autres candidats la présidentielle pareillement invités à des dates ultérieures, devait débattre avec les étudiants. Du matériel a été saccagé et un étudiant frappé.
Lors de la conférence de presse qu’elle a convoqué en urgence dans ses locaux de campagne à Paris, juste après l’annulation du débat, Marine a dénoncé des « violences inadmissibles », perpétrées par des « milices de gauche » et des « nervis ». « Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche faire la loi dans notre pays? Est-ce que le pouvoir va laisser ces milices de gauche brutaliser des étudiants? Empêcher une candidate à la présidentielle de s’exprimer dans le cadre d’un débat républicain et démocratique? » s’est-elle encore interrogée. La candidate national a donc demandé « aux responsables de gauche » et à « François Hollande », « de condamner formellement ces violences ». « J’attends de la classe politique la même condamnation, aussi ferme et aussi solennelle quelle serait intervenue si jamais des jeunes du FN auraient empêché François Hollande de tenir un débat – ce qu’ils n’auraient jamais fait !».
La présidente du FN a pointé dans cette affaire la responsabilité partielle du président de Dauphine, Laurent Batch, du fait du filtrage insuffisant des étudiants pour empêcher les gens venant de l’extérieur de venir au débat.
Au nombre des explications données pour justifier leur action par les partisans du « harcèlement démocratique » à l’encontre de Marine, Guillaume Chiche, de l’Unef, a récité comme il se doit un passage du dernier livre de Laurence Parisot, ou de celui de NKM, à moins que ce ne soit une déclaration de Valérie Pécresse ou un bout de tract du PS on s’y perd. Selon lui Marine Le Pen « stigmatise toujours une partie de la population, désigne un ennemi de l’intérieur », en prenant aussi comme référence « la préférence nationale ». « Le FN est un parti en marge de l’échiquier démocratique ». Au vu de la conception de la démocratie qui est celle de M Chiche, nous sommes en mesure de le lui confirmer.
Plus drôle, ou pathétique au choix, son acolyte Alexandre Campos-Oriola, un membre du bureau national de l’Unef, a déclaré que l’université « est un lieu de diffusion du savoir, c’est contraire à l’idée même du Front national (sic) . On lui offre une tribune gratuite, on ne peut pas le tolérer.» Une argumentation dont la grande finesse rend elle aussi incontestablement hommage à l’université française.
Dans un tract commun, les groupuscules anti-nationaux cités plus haut ont dénoncé notamment « la présence régulière (sic) dans l’entourage de Marine Le Pen » de « Bruno Gollnisch ». Durant ce rassemblement, Jonathan Hayoun, président de l’UEJF a d’ailleurs accaparé le micro pour affirmer « Marine Le Pen n’a pas sa place à l’université », qu’ « elle ne s’est pas affranchie de l’idéologie de son parti ni de son père Jean-Marie Le Pen qu’elle a nommé président d’honneur du Front National », qu’il entendait « ne pas donner une tribune à ceux qui sont racistes, xénophobes ou antisémites ».
On le constate le brave Jonathan Hayoun est ici avec ses petits camarades bien dans son rôle de voiture-balai du PS, tout juste peut on constater que la vitrine qu’il compose dans sa petite boutique est un peu passée de mode et se révèle, même en période de soldes, bien peu susceptible d’attirer le chaland. Pour preuve , son appel à la mobilisation en septembre dernier –avec l’UNEF, SOS Racisme, la LDH, la Licra…- contre la réintégration de Bruno Gollnisch à l’Université Lyon-III a été un bide complet. Les obsessions et les mauvais fantasmes de toutes ses officines ne sont pas partagés par les Français, mais nous ne prétendons pas le leur apprendre, ils le savent depuis toujours…