La première préoccupation du rapport est, étrangement, la participation des femmes aux négociations de paix, sur le fondement, entre autres, d’un stéréotype sexiste : les hommes font la guerre, les femmes sont plus douées pour le dialogue. Admettons. Ensuite seulement vient la dénonciation de la situation des femmes en temps de guerre, et notamment des viols dont elles sont de plus en plus souvent victimes, viols devenus, dans certaines parties du monde, armes de guerre à part entière.
La rapporteure demande que ces viols soient considérés comme des crimes de guerre et qu’il n’y ait pas d’impunité pour leurs auteurs. Elle a raison. Mais je crois me souvenir qu’il existe un « droit de la guerre », aussi choquant que ce terme puisse paraître, qui dit cela depuis longtemps.
La rapporteure demande également que l’on limite « les conséquences dommageables des conflits armés sur la vie familiale ». Et là, sincèrement, je ne sais quoi penser d’une telle remarque ! Naïveté ? Bons sentiments ? La seule manière de limiter ces conséquences, c’est d’éviter la guerre.