Sur le terrain de l’immigration notamment, et Henri Guaino en a fait l’aveu pathétique face à Marine Le Pen sur France 2 la semaine dernière, la droite mondialiste se contente de limiter à la marge, sans tenter de régler le problème au fond, les flux migratoires, et étale une impuissance dramatique.
Même si nous ne le suivons pas dans toutes ses analyses, le journaliste britannique Christopher Caldwell dans son ouvrage (traduit désormais en Français) « Une révolution sous nos yeux », pose pourtant la question essentielle : l’Europe peut-elle rester la même si sa population est remplacée par un autre, de nature radicalement différente ? A cette question il répond non, montre que les dirigeants européens, les élites européennes ont sous-évalué, voire occulté les effets sociaux, spirituels et politiques d’une immigration de peuplement à dominante musulmane.
Or il est pourtant certain qu’à des degrés divers MM Sarkozy, Hollande , une très large partie des décideurs politiques, médiatiques et économiques souscrivent plus ou moins discrètement aux objectifs affichés par les cénacles mondialistes visant à imposer partout en Europe la « société métissée » et plurielle. Un modéle indépassable qui était encore un but clairement évoqué comme tel par le candidat de l’UMP et la candidate du PS en 2007…
M. Sarkozy peut tenter de le faire oublier par ses discours de fermeté, mais il est bien coupable du crime de non assistance à peuple en danger en ayant refusé de prendre dans ce domaine les mesures drastiques que la situation imposait.
Il y a plus de vingt ans déjà, l’ex ministre de l’Intérieur du septennat de Giscard d’Estaing, Michel Poniatowski, écrivait : « la France est en train de (…) perdre (son âme) , non seulement à cause de la mondialisation, mais aussi, et surtout, à cause de la société à la fois pluriethnique et pluriculturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer (…) »
« Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux, si un effort d’intégration ne vient pas aussi compléter cette nécessaire répression. Les mesures à prendre sont sévères et il ne faudra pas que le vieux pays frémisse de réprobation chaque fois qu’un charter rapatriera des envahisseurs illégaux. Il faut donc ainsi que ce cher vieux pays restitue à l’Etat sa place normale. Les libéraux l’ont affaibli, les socialistes l’ont détruit. Où sont les grandes tâches dévolues à l’État ? La Justice, l’Armée, l’Éducation nationale, la Sécurité, la Police, notre place en Europe ? En miettes. La France est à l’abandon et en décomposition à travers le monde » constatait encore Michel Poniatowski. « Sa recomposition est dans un retour énergique à l’unité et à la cohérence, et de la Nation et de l’État.»
Et cette recomposition nécessaire note Bruno Gollnisch, n’est aucunement rendue possible par la politique menée par l’UMP et Nicolas Sarkozy. Plus que jamais le seul vote utile pour les électeurs de la droite de conviction consistera bien à voter dés le 22 avril pour leurs idées !