La candidate de l’opposition nationale y a vanté la nécessité d’un Etat fort, d’une lutte sans faiblesse contre la, les délinquances, dénoncé les mensonges et les échecs de l’UMP, fustigé « la loi des bandes et des banques, sans foi, ni loi, sans feu ni lieu. »
Tranchant là aussi sur les berceuses entonnées par des candidats du Système ou l’omerta sur le sujet, Marine Le Pen a relevé qu’il était «impossible d’assimiler une immigration aussi massive que celle que nous vivons depuis maintenant des décennies».
C’est cette absence de langue de bois du FN, qui serait, selon les dirigeants des partis de la gauche et de la droite mondialistes, la cause première des difficultés qui sont celles de Marine pour recueillir les parrainages de maires.
Nous le notions début février, Gérard Longuet, petit télégraphiste de l’Otan et accessoirement ministre de la Défense, expliquait que si « peu de maires acceptent de signer pour Mme Le Pen », c’est « sans doute parce qu’elle dit des choses difficiles et inacceptables » (sic) . Une piètre manière d’évacuer les pressions et chantages qui pèsent sur les maires qui auraient des velléités de permettre à nos compatriotes de voter pour la représentante d’un courant politique significatif.
Cet ancien militant d’extrême droite a repris ces dernières heures cette même antienne, ressassée de l’UMP au Front de gauche: « Mon sentiment a-t-il déclaré c’est qu’elle aura ses signatures. Mais si ce n’était pas le cas, le Front National n’aurait à s’en prendre qu’à lui-même. Le FN se construit dans l’exclusion et dans l’exclusive, il ne faut pas qu’il s’étonne que les maires soient réticents à apporter leur caution. Marine Le Pen ne m’arrachera pas une larme. Parfois, j’ai envie de dire : Rendez-nous le père, excessif, outrancier, mais tellement plus vrai ! »
A la fin de la réunion marseillaise de ce dimanche a rapporté Le Point, Jean-Marie Le Pen s’est fait un devoir de mettre « les points sur les i » : « Moi, je voudrais retrouver le Longuet d’Ordre Nouveau ! » Celui qui croyait encore que le peuple français avait voix au chapitre et qu’il était du devoir des hommes politiques dignes de ce nom de défendre son identité, son cadre civilisationnel et sa souveraineté…
Enfin, il est bon aussi de rappeler la parfaite malignité des médias qui analysent en partie les difficultés rencontrées dans cette collecte des signatures par le fait que « si Gollnisch a le souci de paraître un allié irréprochable », « ses partisans pourraient être tentés de mesurer leur effort » . Une affirmation reprise d’article en article et encore cette fin de semaine sous la plume de Guillaume Perrault dans Le Figaro.
Et bien non, le tiers d’adhérents qui a voté Gollnisch à l’issue de la campagne interne et les presque 50% pour les candidats présentés par celui-ci à l’élection du Comité central, cadres, élus ou simples militants, sont loyalement et totalement engagés derrière la candidature présidentielle de Marine. Une évidence qu’il s’agit donc apparemment de rappeler à certains !