Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Les valises du Qatar, la politique de la ville : la solution pour nos banlieues ?

L’ami de Nicolas Sarkozy,  l’émir du Qatar Cheikh Hamad al-Thani, a gelé jusqu’au mois de juin, c’est-à-dire après  le résultat des élections législatives, le lancement par l’émirat du fonds d’investissement de 50 millions d’euros au profit  de nos banlieues musulmanes –voir notamment nos articles des 20 février et 13 décembre derniers. Marine Le Pen relevait que « ces investissements sont à raison de la proportion très importante de musulmans qui sont dans les banlieues françaises. C’est donc critiquable parce qu’on laisse un pays étranger choisir ses investissements en fonction de la religion de telle ou telle partie de la population ou du territoire français».

Le Qatar, nous le savons, joue un rôle de tout premier plan dans les actuelles menées visant à abattre le régime laïc en place en Syrieavec la bénédiction de toute la classe politique française, de Sarkozy à Mélenchon. Mais hier la candidate nationale, invitée de « Questions d’Info », a rappelé plus largement qu’ « Hamad al-Thani finance toutes les milices djihadistes au travers du monde », notamment en Libye.

Et Marine de noter que « non seulement on minimise volontairement l’avancée et le risque fondamentaliste dans notre pays, mais dans un certain aspect, on l’encourage ». « Le rapport entre le Qatar et la campagne présidentielle est essentiel puisque encore une fois on s’aperçoit que le Qatar qui est un des meilleurs amis de Nicolas Sarkozy depuis des mois investit dans nos entreprises stratégiques et dans nos banlieues. Vous croyez qu’ils investissent uniquement pour quoi ? Pour aider l’économie des banlieues françaises ? Moi je ne le crois pas ».

Banlieues françaises prises en étau entre une plongée dans le communautarisme à base ethnico-religieuse et le développement en parallèle (l’un n’empêchant pas l’autre jusqu’alors …) de la criminalité des bandes de jeunes, que seul l’islam nous disent les imams,  seraient capables de ramener sur le bon chemin… Serait-ce là le calcul de Sarkozy pour acheter la paix civile dans les banlieues, la mosquée et l’entreprise « hallal » en lieu et place des trafics  de drogue(s) dans les halls,  des rackets et de des agressions ?

Le site legaulois.info relayait une tribune du criminologue Xavier Raufer qui rappelait que « depuis des années, la France connaît un problème massif de “criminalité de rues” provoquée par des bandes (…) . Chaque année, environ 150 000 mineurs sont poursuivis par le parquet, dont 50 000 d’entre eux seulement sont présentés à un juge des enfants (…). »

« Des statistiques d’Île-de-France montrent (…) que 5 % des malfaiteurs commettent la moitié des méfaits ; avant 18 ans, ces criminels en série – qu’une loi pénale naïve et surannée tient encore pour des “enfants” – sont déjà connus pour 50 infractions et plus (…) Or la plupart de ces hyperactifs du crime ont déjà été condamnés – et devraient donc être incarcérés – mais sont en liberté. Environ 80 000 peines de prison exécutoires, dont quelque 7 000 de plus d’un an, sont, de fait, non exécutées par la justice ! »

« D’où la question de la validité de la politique de la ville menée à coups de milliards depuis plus de vingt ans. À la fois pharaonique et ruineuse, cette politique, qui a pour seul objet de resocialiser les habitants des “quartiers sensibles” en améliorant leur habitat, leur accès à l’emploi et aux prestations sociales, est parfaitement inopérante en matière criminelle. Elle doit donc être totalement refondée (…). Plus on s’acharne à gaspiller des milliards, plus on aboutit à créer un paradigme de l’agriculture soviétique : pas moins de chômage ni de misère, et toujours plus de crime. »

Et Xavier Raufer, de relever que la mise en place de l’injonction civile,  «Inventée aux États-Unis, désormais pratiquée en Grande-Bretagne » , « est une arme de destruction massive pour les gangs. Cette injonction prononcée par un juge interdit à des voyous organisés de fréquenter, à partir d’un jour J, certains quartiers et d’y rencontrer leurs comparses. En termes clairs, plus moyen pour le gang de se réunir une fois l’injonction prononcée – et surtout plus dans son fief. Utilisée en conjonction avec le renseignement criminel, cette politique d’injonction est le plus puissant dissolvant antibande jamais mis en œuvre. Encore faut-il le vouloir et s’en donner les moyens. »

Et plus largement encore relève Bruno Gollnisch, se donner les moyens de stopper le regroupement familial, la distribution automatique de la nationalité française, et touts les pompes aspirantes de l’immigration, notamment d’ordre financières. Si l’émir du Qatar, qui  se pique de philantropie,  souhaite financer et donc encourager l’immigration musulmane -ce que M. Sarkozy s’est bien gardé de faire à l’époque dans sa bonne ville de Neuilly pour ne pas incommoder ses voisins-électeurs…- qu’il le fasse chez lui, ou au sein du dar el islam, mais pas chez nous!

Quitter la version mobile