En France la marge est encore beaucoup plus nette puisque 61% de nos compatriotes interrogés sont opposés à l’immigration économique (33% seulement souhaitent sa poursuite).
Mais les Européens savent aussi faire preuve de compassion puisque 80% des sondés sont favorables à l’accueil (dans des proportions raisonnables) « de personnes persécutées dans leur pays d’origine pour des raisons raciales, religieuses ou de nationalité. »
« Le rapport montre notamment que l’UE compte officiellement actuellement 20,2 millions de ressortissants de pays tiers (légaux), En matière d’asile, les États membres ont enregistré en 2011 un peu moins de 302 000 demandes, soit une hausse de 16,2 % par rapport à 2010. Ces chiffres restent toutefois très inférieurs au pic de 425.000 demandes enregistrées en 2001. »
Car une nouvelle fois, et Bruno Gollnisch l’avait rappelé au Parlement européen lors du vote, en novembre 2011, du rapport Daerden sur La plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la préférence nationale et communautaire devrait être une règle intangible.
Le député frontiste relevait que les parlementaires des partis du Systéme se focalisent « sur les minorités, de préférence les minorités extra-européennes déjà ultra-assistées. Celles dont la présence induit un coût social énorme pour la collectivité, puisque l’immense majorité de ses membres ne travaille pas. Elles bénéficient en priorité, compte tenu de leurs situations familiales et sociales, des logements sociaux au détriment des citoyens européens modestes. Leur arrivée massive et continue – 200.000 par an en France seulement – crée mécaniquement des tensions sur les loyers d’un parc immobilier insuffisant.»
Et Bruno d’indiquer alors qu’il aurait préféré que les européistes « ( mettent) l’accent sur les 42 millions d’Européens considérés comme pauvres, mais aussi sur les 116 millions menacés de le devenir ! Ces chiffres sont effarants, et ils ne sont pas dus seulement à la crise. Car la pression qui pèse à la baisse sur les revenus des Européens est ancienne : concurrence des travailleurs immigrés, concurrence des pays à bas salaires, politiques de la BCE contre une hypothétique inflation salariale, réformes des retraites… »
«La paupérisation générale des retraités, des travailleurs peu ou pas qualifiés, des ouvriers et, de plus en plus des classes moyennes, est la conséquence directe (des) politiques » menées par les pro-bruxellois.