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Euro 2012… la France de 2012

Réunion temporaire  d’enfants gâtés millionnaires et arrogants,   doués individuellement et dans leurs clubs mais (souvent) incapables de jouer collectif et de faire honneur au maillot de l’équipe de France, le onze tricolore a été  humilié par la solide et beaucoup plus homogène équipe de Suède, pourtant éliminée de l’euro 2012. Les commentateurs  espèrent un sursaut d’orgueil en quart de finale face aux redoutables Espagnols. Le Bulletin d’André Noël s’arrête sur « notre » équipe de France de football,  estimant que celle-ci est «  à l’image de la France dans une islamisation grandissante. »

Rappelant que « le nouveau sélectionneur de l’équipe de France de foot, Laurent Blanc, avait – disait-il – mis fin au  tout halal  admis par son prédécesseur » -«  Il y a  toujours un menu halal  mais il n’est plus le seul » – cet article évoque l’enquête menée par le site  musulman oumma.com sur la nourriture islamo-compatible au sein de cette équipe.

Un prétexte en l’occurrence pour fustiger les Français qui s’inquiètent des dérives communautaristes, alors qu’ « …avec six joueurs musulmans retenus pour le prochain Euro en Pologne et en Ukraine, c’est plus d’un quart de l’équipe de France qui est concerné par cette affaire (de nourriture hallal) »

Et Oumma.com de relever que « la nouvelle génération semble particulièrement impliquée dans la pratique religieuse : que ce soit le récent  Allahou Akbar de Samir Nasri à la suite de son titre de champion d’Angleterre,  les invocations de Franck Ribéry avant les matchs ou les déclarations d’Eric Abidal (Je porte le Coran en moi, NDLR) il n’a échappé à personne que la dernière vague assume et revendique un nouvel élan spirituel. Des comportements qui provoquent des remous chez les mouvements laïcards, exaspérés de voir certains joueurs ne pas chanter la Marseillaise ou prier sur le terrain avec le maillot bleu sur les épaules. »

 « Face à ce nouveau paradigme s’aventure encore  à dire Oumma.com,  la Fédération Française de Football, coincée entre le marteau et l’enclume, nage entre deux eaux : celle d’une génération, brillante mais pratiquante (sic), qui porte haut les couleurs du football français (resic) tout en  affichant ses convictions, et celle d’une partie de la population, effarouchée par tant de Talibans en crampons. »

Loin du manichéisme de ce site mahométan, précisons, comme l’a fait maint fois  Bruno Gollnisch, que le Front National, et plus largement la très grande majorité des Français,    n’entendent  pas interdire aux Musulmans présents sur notre sol, de respecter les préceptes religieux qui sont les  leurs.

La question de l’Islam, dans le football français comme ailleurs, est finalement secondaire, car elle n’est que la manifestation de l’immigration de peuplement et dans ce cas précis, d’une discrimination positive anti-de souche qui ne dit pas son nom.

Nous nous étions fait l’écho sur ce blog des propos tenus par un sympathisant socialiste, ancien joueur au Havre, au PSG  et au Milan AC,  Vikash Dhorasoo. Il affirmait sans langue de bois il ya deux ans, au moment du honteux naufrage français lors de la coupe du monde de  foot,  ne pas se reconnaître dans l’équipe de France actuelle.

 « Cette équipe représente la France des banlieues, la France des ghettos, des quartiers populaires qui sont devenus très durs notait-il . Je viens d’un milieu ouvrier, mon père travaillait ; Deschamps, Blanc aussi. Mais aujourd’hui, dans les quartiers populaires, le pouvoir a été abandonné aux caïds, et c’est ce qu’on retrouve en équipe de France (…). »

 Il confiait aussi lors de sa venue sur la plateau de l’émission de Laurent Ruquier « on est pas couché » sur France 2 les difficultés pour les « de souche » de se maintenir dans les centres de formation du foot français : « Le petit Blanc qui arrive, il se retrouve dans des histoires de clans, de gangs, et à un moment donné il arrête de jouer au foot parce qu’il voit qu’il n’a pas sa place là, qu’il ne va pas être protégé s’il y a un problème. »

 Ce problème là est en tout cas beaucoup  plus politiquement incorrect à soulever,  plutôt  que de se réfugier derrière des considérations plus générales sur la laïcité,  comme le font habituellement les bonnes âmes de l’UMPS ou les sites communautaires.

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