Pour autant, et c’est là la preuve du maintien de la même hypocrisie laxiste au sommet de l’Etat, Manuel Valls, à l’instar de ses amis politiques, n’entend pas réduire le nombre de l’immigration dite légale. Il n’envisage pas de revenir sur le catastrophique droit du sol, le regroupement familial, les différentes pompes aspirantes de l’immigration qui fabriquent à la chaîne des Français de papier…et futurs électeurs socialistes.
A l’heure où notre déficit budgétaire flirte avec les 90 milliards d’euros, tandis que l’immigration autorisée se poursuit toujours depuis 2001 à une moyenne s’établissant autour de 200 000 personnes par an, le démographe, économiste et géopoliticien Yves-Marie Laulan rappelait l’année dernière que selon toute vraisemblance, « le véritable coût de l’immigration pour la France a atteint en 2011, 70 à 80 milliards d’euros » . Un calcul basé sur la prise en compte des dépenses en maintien de l’ordre, de justice, les frais de scolarité, de santé, la formation professionnelle, le logement, les coûts supplémentaires dans les quartiers dits « sensibles », les aides sociales diverses, le regroupement familial…
Un phénomène qui touche également de plein fouet la France ultra-marine. En Guyane indique ce matin notamment un article du Parisien, « deux militaires des commandos du 9e RIMa – un caporal-chef de 32 ans, père d’un enfant, l’autre un adjudant de 29 ans- ont trouvé la mort mercredi dans la région de Dorlin –« un haut lieu isolé de l’orpaillage clandestin de Guyane, depuis près de vingt ans, sans accès terrestre depuis le littoral »-, dans une opération conjointe entre l’armée et la gendarmerie contre des orpailleurs, des chercheurs d’or clandestins. Deux gendarmes ont été grièvement blessés lors de cette violente embuscade. »
« En janvier dernier, dans cette même région est-il encore rapporté, quelques heures avant la visite de Nicolas Sarkozy, des heurts entre bandes armées avaient fait cinq morts avérés – leurs corps ont été retrouvés – et vraisemblablement un 6e, avait indiqué le parquet sur la base de témoignages concordants. Le sixième corps aurait été jeté à Dorlin au fond d’un puits clandestin de l’orpaillage et n’en a, depuis, jamais été extirpé. »
L’orpaillage, qui attire toute une faune délinquante – selon les autorités, entre 5 000 et 10 000 personnes seraient présentes sur des sites d’orpaillage clandestins- est une des causes d’augmentation des crimes et délits.
Autre conséquence dramatique, les gravissimes dommages environnementaux occasionnés par les techniques « d’exploitation » des orpailleurs en question en Guyane comme plus largement dans tout le bassin de l’Amazonie : déforestation sur plusieurs dizaines de kilomètres, berges des fleuves éventrées, utilisation à haute dose du mercure qui se concentre dans l’organisme des poissons, consommés par la population indigène, entraînant malformations des foetus et des troubles neurologiques graves.
La Guyane est un département emblématique de l’impuissance des pouvoirs publics à assurer le maintien de l’ordre, l’autorité de la loi et à juguler l’immigration. La population de ce territoire était estimée officiellement à 230 500 personnes en novembre 2009, contre 215 036 personnes en 2007…et seulement 115 000 en 1990 !
Le total de la population immigrée, principalement des Brésiliens, des Surinamiens, des ressortissants du Guyana et des Haïtiens, légaux ou clandestins (environ 40 000 illégaux selon l’estimation basse avancée par le ministère de l’Intérieur il y a trois ans) est estimé à environ 40 % de la population…
Comme à Mayotte ou en Métropole notamment, nombreuses sont les femmes enceintes en situation irrégulière qui viennent y accoucher pour donner naissance à un enfant français sur un territoire qui détient le record absolu en Amérique du sud du taux de natalité.
Relayant un article du JDD, Novopress notait en décembre dernier que selon les chiffres de la préfecture de Seine-Saint-Denis, ce département compte 150 000 clandestins (soit 10% de la population) et 450 000 étrangers en situation régulière (environ 30% de la population). « En 2004, la Direction centrale du contrôle de l’immigration et de la lutte contre l’emploi clandestin (Diccilec) avançait le chiffre de 200 000 immigrés en situation irrégulière en France…. Un chiffre que l’on peut multiplier par 4 voire 5 et même plus si l’on intègre, Mayotte et les départements d’Outre-Mer, la Guyane… »
Il ya quatre ans, Georges Orfily, sénateur socialiste de Guyane, estimait que 600 000 clandestins entraient en France chaque année, dont 200 000 pour la seule métropole. Pas besoin d’être grand clerc, note Bruno Gollnisch, pour comprendre que les petites esbroufes socialistes sur l’immigration succédant aux insuffisances criantes de l’UMP, ne sont pas à la hauteur des enjeux.